Inspirations - Loïs Markarian - Illustrateur/Auteur/Cinéaste | Loïs Markarian

Inspirations Picturales

Les Arts Visuels

Je liste ici mes influences artistiques, autre que le cinéma et la télévision, qui reposent avant tout sur des supports visuels. Ce qui englobe donc le dessin, l'illustration, la peinture, la photographie, la bande dessinée, etc ...

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La Peinture

et ses courants

En tant qu'illustrateur, je m'inspire beaucoup de l'art pictural, même si j'évolue dans un autre style graphique.

Les courants artistiques ci-dessous sont les plus influents sur mes créations :

Le Surréalisme

Le Romantisme

L'Impressionnisme

Le Fauvisme

C'est quoi ?

C'est quoi ?

C'est quoi ?

Sans doute le mouvement artistique le plus important pour moi ! Le Surréalisme, s'inspirant des théories de Freud, crée une exploration de l'inconscient et des rêves, littéralement. Les tableaux représentent des concepts et des mondes poétiques, chargés de symbolique. C'est une approche personnelle de l'art, qui va au plus profond de la psychologie humaine. Il ne s'agit pas d'expliquer les rêves, mais de les représenter ; de les créer par la peinture.

Si Max Ernst (en haut à gauche) propose des mondes étranges peuplés d’êtres hybrides fantastiques, René Magritte (au centre) utilise la symbolique dans des images plus épurées et accessibles, inspirées par le non-sens, et les jeux de mots.

Loin de l’aspect « premier degré » des images de Magritte, Dali (à droite) nous ouvre des mondes plus complexes qui plongent vite le spectateur dans un autre univers, dans un style graphique plus réaliste, et souvent proches de la vallée dérangeante.

Né avec un groupe de peintres marginaux, dont les oeuvres ne suivaient pas les règles picturales établies par l'académie, l'impressionnisme est une révolution artistique, car il remet en question tous les principes de la peinture classique. Cet art possède un rendu “non fini“, qui ne cherche pas le réalisme ou la perfection. Le but est de transcrire un sentiment, un affect, une impression (d'où le nom "Impressionnisme"), inspiré par la perception visuelle (d'un point de vue scientifique). La couleur est alors le seul outil de composition.

On réinvente les formes, les peintres représentent leurs scènes telles qu’ils les perçoivent, en se focalisant sur la lumière et ses effets d'optique. Leur univers est calme, joyeux, léger, insouciant. Ils ne peignent pas la fiction ou l'imaginaire, mais une "autre réalité" : comme le font Renoir (à gauche), Monet (au centre) et Manet (à droite).

On reconnait ce courant aux couleurs éclatantes utilisées et à la simplification des formes, entre l'impressionnisme et l'abstrait. C'est l'équivalent français de l'expressionisme allemand, mais là où celui-ci englobe des images plus tourmentées, chaotiques et violentes ; le fauvisme est plus positif et vif. Trois peintres ont retenu mon attention : Pierre Henri Matisse (à gauche), André Derain (au centre), et Maurice de Vlaminck (à droite).

Au niveau visuel, la forme est délimitée par la couleur, qui compose l'image et révèle le geste de l'artiste. Le but visé est le même que pour les autres mouvements marginalisés (se détacher des conventions imposées par l'académie), mais la recherche formelle va encore plus loin. Avec le fauvisme, on sort définitivement du réalisme : c'est l'ultime étape de transition entre l'impressionnisme et l'art abstrait.

De tous les mouvements artistiques, le romantisme est le plus proche de ma démarche en tant que créateur. D'abord apparu dans la littérature et la musique, il est arrivé dans la peinture lorsque les artistes ont choisi de peindre leur propre vision du monde, portée par leurs émotions. Le choix des sujets représentés est donc capital ! Comme chez Goya, qui choisit de peindre des images extrêmement fortes, centrées sur la folie, la mort, la peur, etc ... En inventant un style plus vif et intense que l'académisme de Raphaël.

Après lui, l'Europe entière s'inspire de nouveaux sujets, notamment le fantastique (pioché dans la culture populaire), représentés dans un visuel mélancolique, où on révèle les sentiments intérieurs de l'artiste. Là où l'art Rococo tentait de les dissimuler, le romantisme les assume et les revendique (parfois en surpassant l'esthétique de l'image) ! Cet art est né à une époque de remise en question et de doute, dans un monde changeant.

Concernant le visuel : il n'y a pas de code précis officiel, ce courant agit sur le sujet des tableaux et l'idéologie des artistes. Chacun a son propre style, mais c'est la démarche du peintre qui rassemble.

Par exemple : Caspar David Friedrich (à droite) peint des paysages reflétant la psychologique des personnages représentés, et de ses pairs. William Blake ou Heinrich Füssli (au centre) peignent des visions de leur univers intérieur en créant un monde visuel fantastique dans le fond, comme dans la forme. Certains privilégient le dessin, la matière, ou encore le geste, d’autres, la couleur, comme William Turner (à gauche).