Voyages : Carnet de Bord
Barcelone
Espagne
2023
Contexte
Barcelone était une étape clé pour moi, car ce fut mon premier voyage à l'étranger en solitaire ...
J'avais donc beaucoup d'attente en y allant, tout en sachant que je commençais avec un pays assez proche de la France, tant sur le plan culturel que géographique. J'était supposé y aller avec Lucas, le même ami qui m'a accompagné à Paris en 2022, mais ça n'a pas pu se faire. Car, alors en pleine remontée du Covid après 2 confinements, je l'ai attrapé (malgré mes précautions) 2 jours avant le départ !
Après une semaine d'isolement à domicile, nous avons finalement opté pour la capitale française, et remettre notre escapade à Barcelone à plus tard...
Un an après, nous avions tous les deux trouvé un travail à temps plein sur Lyon, et n'avions plus de dispo commune...
Pensant déjà à la possibilité de faire le tour du monde prochainement, je pris donc mon courage à deux mains, et partis seul pour la capitale catalane !
En préparant mon premier trip en solo, je connu donc toutes les inquiétudes que cela entraîne, surtout en ce qui concerne les pickpockets, quasiment réputés à Barcelone. Mais le besoin de voyager a été le plus fort. Alors, en prenant quelques précautions, je me suis lancé...
Avec le recul, je me dit que, malgré mes appréhensions, ce voyage fut une bonne décision. Car même si j'ai dû faire face à de légères déceptions et quelques impondérables, il m'a montré que j'en était capable ! Capable de me faire comprendre des non-francophones, de m'ouvrir au monde, de m'adapter en cas d'imprévus et de réagir vite en cas de problème. Un véritable voyage initiatique.
L'autre raison, c'est la présence de ces superbes affiches (que je vous met ci-dessus), et qui ont immédiatement attiré mon regard. Il s'agit de l'expo "Jazz Totem", réalisée par Olivier Bonhomme, et affichée dans les couloirs de la gare pour la 15ème édition du Nîme Metropole Jazz Festival ! Je vous invite à vous renseigner sur son travail, car cela vaut le détour. Pour ma part, cet illustrateur rejoindra bientôt la longue liste de mes inspirations artistiques ...
Je suis partis de Lyon en avril, pendant les vacances de pâques. Je choisis donc de rester 4 jours pleins en Espagne, afin d'avoir le temps de faire toutes les activités que j'avais repérés (que je vais détailler ci-dessous !) ... Mon périple commença donc par un long trajet en train, avec un changement à Nîmes. Partant de la Part-Dieu, une gare Lyonnaise anxiogène et trop souvent noyée dans la foule et le bruit ; je découvrit son exacte opposé ! La gare de Nîme Pont-du-gard était lumineuse, et d'un calme olympien. Elle n'était pas immense, ni merveilleusement décorée, mais ses nombreuses baies vitrées et son utilisation intelligente du bambou dans son architecture, m'ont directement plongé dans l'ambiance détente que je recherchais.
Parce que j'était dans le sud ? Parce que je voyageais à mon rythme ? Parce qu'elle était peu fréquentée à cet horaire ? Parce que j'avais le temps de voyager ? ...
Sans doute pour toutes ces raisons, j'ai beaucoup apprécié la longue pause que j'ai faite sur place, entre deux trains.
Cette journée dédiée à mon premier trajet fut aussi celle de mes premières rencontres de voyage. Le fait de partir seul ou d'être dans un bon mood vous pousse à aller vers les autres, et c'est une très bonne chose.
J'ai donc tapé la discute avec une mamie hyper sympa à la gare, assis tous les deux dans nos superbes fauteuils en bambou !
L'autre rencontre qui a refait ma journée, est celle d'un jeune américain qui s'est assis à côté de moi dans l'autre train. Il voyageait avec ses potes, assis plus loin dans le wagon, et chargés comme des mules (ils parcouraient toute l'Europe). Nous avons discuté durant tout le trajet, en parlant de nos pays respectif, d'art, d'histoire, philo, etc ... Bravo à lui, parce qu'avec mon anglais éclaté, c'était pas gagné ! Justement, il galerait en français, autant que moi dans sa langue, mais grâce à Google Traduction, la conversation a pu suivre son cours. Malgré le manque de réseau, ce dont il s'est plaint. D'après lui, le wifi pas ouf dans le train est une spécialité française, Cocorico ! Ce que je n'avais absolument pas vu venir, c'est que la barrière linguistique est devenu un défi à relever ! Chaque fois que l'un de nous ne trouvait pas les mots, l'autre essayait de deviner ce qu'il voulait dire. Lorsqu'il a remarqué que je lisais un livre de traduction français-espagnol, la conversation s'est transformé en jeu : comme un cours de langue ludique. C'est ainsi que j'ai passé le reste de mon après midi : il choisissait un mot dans ce livre, afin d'en deviner la prononciation et le sens, et moi je lui faisait la correction. Alors là, pour expliquer la grammaire française à un anglophone, sans maitriser sa langue ... bref, un grand moment, autant en rire, franchement ! Il a finit par rejoindre ses potes, et chacun a continué sa route, une fois arrivés à Barcelone.
Les rencontres ...
Pour aller plus loin, et voir son travail : https://www.olivierbonhomme.com/
Top départ ...
Mission Airbnb
Je suis arrivé vers 21h00 à la gare de Barcelona Sant, qui se trouvait non loin du Airbnb. J'avais repéré le chemin pour m'y rendre, mais hélas, j'ai réussi à me perdre dans le quartier de l'Eixample. Il faut dire que les rues ne sont pas hyper bien indiquées, et qu'elles se ressemblent toutes. Pour un touriste c'est pas évident, surtout de nuit. De plus, l'hôte, qui ne répondait pas aux appels, m'a laissé poirauter dehors pendant 20 minutes avant d'arriver pour l'accueil. En la voyant, j'ai tout de suite compris, madame était étudiante et sortait tout juste d'une soirée, même si je l'avais prévenu de ma venue tardive ; et je l'ai soupçonné d'avoir bu quelques verres avant de venir. On a parlé en anglais (pour gagner du temps), mais même je lui ai poliment demandé de parler doucement, car avec son accent, c'était pas évident. Et bien devinez quoi ? Elle a parlé encore plus vite !
Donc, une fois rentré, nous avons pris l'ascenseur pour seulement 2 étages (je n'y suis plus monté durant le reste du séjour !) ... En réservant la chambre, je m'attendais tout de même à un petit appart tranquille, éventuellement partagé avec une famille ou d'autres étudiants, mais confort. Première surprise la chambre, un placard ! Littéralement 6 mètres carrés ! Y avait à peine la place pour le lit 1 place, et la fenêtre. Fenêtre qui donnait d'ailleurs sur un mur voisin, qui, je l'ai découvert le lendemain, cache la lumière même en plein jour !
Le reste de l'appart c'est pas mieux, un couloir étroit donnant sur d'autres chambres occupés par des touristes, une mini salle de bain et une mini cuisine. je procède au règlement de 15 euros en espèce pour mon arrivée après 20h00 (comme si j'avais eu le choix) et l'hôte repart (chez son mec ou en soirée j'imagine).
Dernière surprise ! Après son départ, une fois mes affaires posés, rangées, et la chambre verrouillée (grâce à la serrure à code), j'ai voulu aller me chercher de l'eau à la cuisine. Je n'ai pris qu'une gorgée, et elle avait un drôle de goût. Vous savez pourquoi ? Parce que l'eau courante de Barcelone n'est pas potable ! Car elle provient soit de la mer, soit d'un fleuve ultra polluée, et est traité avec des tonnes de produits chimiques. Bref, je suis allé me faire des courses en achetant une bouteille d'eau potable en magasin comme les locaux, en regrettant d'avoir choisi ce logement.
Jour 1 : Catalana Style !
Dès le premier jour j'étais au taquet ! J'avais mon nouveau sac à dos, acheté spécialement pour le voyage, avec tout les indispensables d'une sortie en solitaire. En plein jour, il était plus facile de se repérer dans le quartier. J'ai donc pu trouver une boulangerie plutôt facilement, et y prendre de quoi pique-niquer. Tout en marchant, je me remémorais l'itinéraire du métro que j'avais repéré ; et me suis dirigé vers un guichet pour choper une carte de transports. La carte Hola Barcelona, fut en effet très avantageuse pour un séjour de 4 jour ! Je recommande.
Toujours à l'affut du moindre pickpocket, assis dans le wagon, je tenais fermement mon sac à dos, où j'avais rangé mon portable. Je devenais limite parano, mais on est jamais trop prudent. Arrivé à la station "Vallcarca", je descendis vers le parc, en passant par les petites rues typiques. L'architecture du quartier me rappelait certaines banlieues du sud de la France. En demandant mon chemin, je me suis essayé à parler espagnol, et j'ai fait une découverte :
La grand mère que je venais de croiser ne parlait que Catalan, et ne comprenais pas l'espagnol ... J'ignorais qu'il s'agissait d'un dialecte différent ! Tant pis pour mon chemin, je m'en tiendrais à mon instinct ... Quelques rues en travaux, et une interminable montée plus tard, j'arrivais enfin au premier site.
Parc Güell
Antonio Gaudi fait totalement parti du patrimoine de Barcelone ! En tant que fan de mosaïque, je ne pouvais pas passer à côté du parc qui compte parmi ses plus célèbres créations. Je suis arrivé au parc Guëll par son accès Ouest, ayant donc directement débouché sur les hauteurs de la ville, de quoi en mettre plein la vue ... Comme j'était en avance sur l'horaire, j'ai emprunté le Chemin de la biodiversité, pour déboucher à l'entrée officielle.
Les premiers animaux que j'ai croisé furent les perruches vertes, habitant les palmiers qui peuplent le parc. Elles sont à la fois adorables et nuisibles, car c'est une espèce invasive ! Vous les entendrez avant de les voir, car elles sont particulièrement bruyantes, mais cela reste supportable ... Au fond, je les aime bien.
Une enfant nourrissait les pigeons lorsque j'ai débarqué sur la plateforme du parc. Si, quand j'ai photographié la scène, les oiseaux tournoyaient autour d'elle, ils vinrent ensuite se poser délicatement sur ses bras et ses épaules. Ne voulant point déranger la fillette ou ses parents, en mode paparazzi, j'ai simplement continué ma route. J'ai vécu une scène similaire à Paris, où enfant, j'avais pu nourrir les moineaux au pied de Notre Dame, directement dans ma main ...
Le parc se distingue en 2 partie, l'une gratuite, accessible librement, et l'autre, payante, où se trouvent tous les monuments et créations de Gaudi. J'avais réservé mon entrée pour la payante dès l'ouverture, mais malgré cela, elle était déjà envahie de touristes ...
Vous l'aurez compris, c'est pour le travail d'Antonio Gaudi que je me suis rendu dans ce parc. Admirez moi les superbes mosaïques qui recouvraient les bancs sur la place de la nature ! Elles entourent toute la zone, et offrent une vue imprenable sur Barcelone.
Déjà la Méditerranée se profilait à l'horizon. Patience, nous irons la voir en temps voulu !
Il est temps de redescendre, car d'autres merveilles se trouvaient au niveau du sol... Comme ce superbe bâtiment muni d'une tour en damier et d'une croix. Il s'agit de l'ancienne conciergerie, oui ! Aujourd'hui, c'est la boutique souvenir, où je me suis évidemment arrêté pour faire quelques emplettes.
Face à la conciergerie, le grand escalier donne accès aux autres zones du parc, comme la plateforme dont je viens de parler. Mais aussi, et surtout, aux fontaines ! Dont l'une est devenue le symbole de Barcelone ! Rien que ça ...
Comme beaucoup, je suis tombé sous le charme de ce gros lézard multicolore ! Même si les fontaines étaient éteintes, ce magnifique reptile fascinait tous les visiteurs du parc. Autant dire qu'il était juste impossible à photographier sans touristes dans le champs. Mais il fallait s'y attendre en pleines vacances scolaires.
Derrière ce dragon, se trouve la salle hypostyle, dont le plafond reprend une technique de construction typiquement catalane. Les énormes trencadis qui décorent les hauteurs de cette salle ne sont pas l'œuvre de gaudi cette fois, mais de Josep Maria Jujol.
Terminons le tour du parc avec ces merveilles. La maison-musée de Gaudi, où il a vécu pendant presque 20 ans, est soi-disant remplie de trésor conçu par l'architecte, mais je n'ai pas pu y rentrer. Car, ignorant son existence avant d'y arriver au hasard d'un détour, j'ai été découragé par la longueur de la file d'attente qu'il fallait se coltiner pour y pénétrer. Ce sera pour une prochaine fois.
Dans un style beaucoup plus organique, je vous présente le Portico de la Lavandière, qui traverse tout le parc, et doit son nom à une sculpture sur l'une des colonne, que j'ai manqué hélas ! Ce que je n'ai pas loupé en revanche, ce sont les nombreux vendeurs itinérant installés dans tout le parc. Certains vendaient des bijoux artisanaux, d'autres des bouteilles d'eaux, et encore d'autres, comme cette femme en veste lilas, des éventails. Indispensables par cette chaleur.
Cette longue promenade m'ayant bien crevé, je me suis posé sur un banc pour déguster mon sandwich. Il ne fallut que quelques minutes pour qu'un perruche le remarque et vienne m'en quémander une part.
Pour en savoir plus sur le parc Guëll, voici quelques liens utiles :
Pour la petite anecdote :
Devinez qui s'est fait une maxi ampoule dès son premier jour à Barcelone ... Le temps de me poser à l'écart pour me soigner et poser un pansement adapté, j'ai repris ma route en remerciant l'univers pour l'existence des compeed ! Dès cet instant, il m'en aura fallu toute une boite pour tenir la semaine. Avant que je ne découvre la magie des pansement waterproof !
Puisque le temps s'y prêtait, selon mon habitude, j'ai marché jusqu'à ma prochaine destination. Le quartier du parc Guëll n'est ni le plus touristique, ni le plus beau, mais il a l'avantage d'être relativement tranquille. La plupart des touristes prenant les transports en commun, j'ai croisé très peu de gens dans les rues. Les bâtiments qui m'entouraient était des immeubles et des résidence, et il m'a bien fallu 50 minutes de marche pour rejoindre le monument que j'allais visiter l'après midi, et découvert grâce à Lucas ! Merci à lui !
Il y a 2 zones sur mon chemin que je voulais éviter : La Sagrada Familia, et la Rambla, en raison de la foule qui s'y trouvait. Sans être agoraphobe, je ne puis complétement à l'aise dans la foule, aussi j'ai contourné le site le plus touristique de Barcelone, et le marché le plus fréquenté pour ces raisons. De plus, la rambla rassemblant les grandes enseignes type Fnac, HetM, Dior, etc ... ça n'avait que peu d'intérêt pour moi, contrairement à la Sagrada Familia, qui est magnifique.
Palau de la Musica Catalana
Bien moins connu que les sites que je viens de citer, ce palais est une véritable pépite ! Que j'ai photographié sous tous les angles possibles, tant sa beauté m'a touché. Pour commencer, admirez cette magnifique sculpture intégrée à l'angle du bâtiment ! Il s'agit d'un allégorie de la musique catalane, appelée La cançó popular catalana, œuvre ultime de Michel Blay (le sculpteur, pas le cinéaste), inaugurée en 1909. Elle représente la musique (la jeune fille), entouré par le peuple catalan, ses créateurs, et le tout protégé par Sant Jordi, saint patron des catalans. Merci Wikipedia ...
Pour en savoir plus :
https://ca.wikipedia.org/wiki/La_can%C3%A7%C3%B3_popular
https://www.palaumusica.cat/en/visits/discover-the-palau_1159134
Bien moins connu que les monuments cités plus haut, ce palais est une véritable pépite ! Que j'ai photographié sous tous les angles possibles, tant sa beauté m'a touché. J'ai cru, lors de ma visite que Gaudi avait participé à sa conception ou décoration, alors que non ! C'est l'œuvre de Lluis Domènech i Montaner.
L'intérieur du Palais, qui est en fait une salle de concert, est aussi beau que l'extérieur, mais dans un tout autre style. Je n'ai pas les mots pour décrire ça, mais rien qu'avec les photos, vous aurez un bel aperçu de l'ambiance dans laquelle nous plonge ce lieu enchanteur.
Une fois passé l'entrée des visiteurs, on suit le tapis vert, direction l'auditorium ! Mais avant, je m'arrête brièvement dans le hall, qui m'évoque l'opéra Garnier à Paris, par ses dorures, sa luminosité, son esthétique rococo. Je passais ainsi devant plusieurs accès, que j'irais explorer plus tard ...
En arrivant dans la grande salle, j'ai été happé par la majesté du lieu ! Regardez moi ça ... Tout l'art Catalan est rassemblé dans ce lieu magique, et il y a de quoi ravir vos yeux dans tous les coins. Y compris au plafond ! Enfin, les photos parlent d'elles-mêmes.
Je ne pouvais m'approcher de la scène, car cette partie de la salle n'était pas accessible. J'imagine qu'elle faisait partie du parcours de la visite VIP, car un groupe de collégiens y est monté, tout comme un duo d'homme d'affaire plus tard. Je m'excuse donc pour la qualité des photos de cet espace.
Et si on montait dans les gradins ? Prenons ces escaliers que l'on qu'aperçut précédemment, le temps de croiser le buste de Carles Gumersind Vidiella i Esteba, grand pianiste catalan du 19ème et 20ème siècle, et quelques visiteurs bien vivants.
Pour l'anecdote :
Lors de mon passage dans les gradins, je me suis discrètement faufilé parmi un groupe de visiteurs afin de profiter des infos exclusives du guide. Malheureusement, il parlais en catalan ! Tant pis pour les infos, mais au moins, j'ai eu un beau point de vue pour les photos !
De retour au RDC, j'ai fait un passage éclair dans le Foyer, qui se trouve être un café restaurent, un peu trop cher pour moi. Sur sa terrasse, je suis tombé sur cette statue de Lluís Millet, grand chef d'orchestre et compositeur espagnol. Enfin, j'ai terminé ma visite dans la mini boutique souvenirs, située de l'autre côté de la rue.
Jour 2 : Le Parc Géant
Puisque mon logement se trouvait dans le quartier de l'Example, et que j'ai de bonnes jambes, je pouvais me rendre à pied à Montjuïc, et y passer la journée ! En 3O minutes de marche, j'ai donc pu me rendre jusqu'à mon premier site touristique du jour ... En passant par la célèbre Plaça Espanya !
J'était trop loin pour faire de belles photos de la fontaine qui s'y trouve, mais je la mentionne quand même, car on y retrouve le travail de nos chers Josep Mario Jujol, et Miquel Blay, cités plus haut sur cette page.
Je suis donc passé entre les Tours Vénitiennes, qui marquent l'entrée vers les expositions et activités du coin, et remonté le long de l'Avinguda de la Reina María Cristina, qui débouche sur le MNAC, le Musée National d'Art de Catalogne. Mais ce n'était pas ma destination !
En route pour Montjuïc ...
Poble Espanyol
Le temps de contourner le Musée (en passant par la droite, lorsqu'on lui fait face), et de monter la légère pente de la colline, et me voici arrivé à ma première destination. Comme son nom l'indique, le Poble Espanyol, est une reconstitution d'un village catalan typique ...
J'avais entendu tellement de bien de la Catalogne par mes proches, que, lorsque j'ai appris l'existence de cet endroit, il est passé en tête de mes envies. Petite bulle perchée sur sa colline, le Poble m'a permi de découvrir l'imagerie de la région, sans quitter Barcelone.
Une fois l'imposante entrée franchie, j'ai débouché sur un décor typiquement Catalan, et presque désert, puisque je suis venu pour l'ouverture matinale ! Même s'il y avait tout de même quelques groupes de touristes. Que j'ai personnellement assez peu croisé, car les rues du Poble sont spacieuses, et nombreuses. Une visite plutôt tranquille donc. Attiré par la couleur de ces parapluies, j'ai donc commencé mon exploration par la rue qui les expose.
Le Poble Espanyol se divise en différentes zones, ou quartiers, qui reprennent chacun.ne l'ambiance d'une région d'Espagne. Ce qui fait que, selon l'endroit où l'on se trouve, l'architecture des bâtiments peut changer assez fréquemment. Mais le tout est assez homogène malgré cela. Parfait pour ceux qui veulent voir du pays.
À part un groupe de collégiens qui faisaient un genre de jeu de piste en criant pendant 20 minutes, j'ai croisé très peu de touristes sur place. Le reste des passants étaient des retraités, des familles, ou des couples de voyageurs. Je recommande donc d'y aller pour l'ouverture si cela vous tente, et que vous aimez la tranquillité.
Dans l'une des ruelles, je suis tombé sur ces curieuses sculptures en bronze, dont je ne parviens pas à retrouver l'auteur. Si vous le connaissez, merci de me contacter afin que je le crédite ici ... J'ai cru comprendre qu'elles représentaient différences formes d'artisanat, concept qui est au coeur de Poble, puisqu'il abrite de vrais artisans, aux talents variés, qu'il est possible de rencontrer. Ces figures se trouvent toutes au sommet de plusieurs poteaux, en file indienne dans la même rue.