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Voyages : Carnet de Bord

Bruxelles

Belgique

2025

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Contexte

Pour Noël 2024, l'un de mes cadeaux fut un livre de voyage, que vous pouvez retrouver dans la bibliothèque (accessible depuis la page "Matériel"). Ce livre présente plusieurs destinations européennes, avec le détail des points touristiques. L'une d'elle est la capitale présenté sur ce blog ! En tant que fan de BD franco belge, j'ai bien sûr flaché sur le musée de la BD. Quand je me suis renseigné pour préparer mon voyage, j'ai découvert qu'une séance de dessin en compagnie de bédéiste professionnel était organisée un dimanche par mois, pour un prix dérisoire. Ma place réservée, j'en ai profité pour visiter Bruxelles, le temps d'un week-end. 

blue pen on white printer paper
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a narrow alley with a sign on the side of it

Aller :

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Pour des raisons financières, j'ai choisi de faire l'aller retour en bus de nuit depuis Lyon. J'avais quelques doutes en voyant que je voyagerais avec la compagnie Flixbus (mauvais souvenir de mon retour de Barcelone). De plus, le départ à 6H du matin, c'est inhabituel pour moi. Puisque je n'avais pas fini de préparer mon week-end, j'ai passé la nuit à peaufiner les derniers détails, avant de faire mon sac et monter dans un métro pour la gare de Lyon Perrache. Une fois là-bas, alors que nombre d'autres voyageurs attendaient les bus en retard. Dont le mien ! 1h30 d'attente dans le froid ... et vu mon programme, cela allait vite devenir gênant, malgré l'avance que j'avais anticipé. Les 12 heures de trajet passèrent, je m'occupais comme je pouvais, entre deux siestes éphémères : dessin, musique, écriture, vidéo, etc ... En m'emmitouflant dans mon sweat, mon foulard comme oreiller.

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Arrivée ...

Arrivé donc avec 1h30 de retard, je n'avais que peu de temps pour prendre ma carte de transport de commun, et pour déposer mon sac au Airbnb. Heureusement, j'avais réservé mon logement à proximité pour pallier à cette éventualité. J'eu un peu de mal à me repérer dans la gare du midi, et après avoir serpenté dans la foule pour arriver au distributeur, et sortir de la gare, j'eu tout juste le temps de photographier les fresques sur places. 

Le Airbnb était une chambre privée, dans un grand appartement partagé sur plusieurs étages. Je disposais d'exactement 10 minutes pour poser mes affaires, déjeuner, me doucher, me changer, et repartir ! Et j'ai réussi ! Oui, oui ... Une orange dégustée dans la chambre, une douche express, et me voilà parti. Ce fut mon premier voyage avec mon sac banane Eastpack, dont je ne me sépare jamais en voyage ! Revenu dehors, j'ai retraversé la gare du midi, pour rejoindre mon premier musée belge, dans une autre gare. En effet, si ma carte me donnait accès aux bus et métro, elle incluait aussi les trains traversants la ville, ce qui fut fort pratique durant tout le week-end. D'autant que les trains belges sont beaucoup plus ponctuels que les trains français.

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Jour 1 :

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Au train où vont les choses ....

J'avais l'embarra du choix concernant les activités ! Bruxelles est l'une des villes les plus culturelles que j'ai vu, il y a un musée pour absolument tout ! Mais parmi ceux qui avaient retenu mon attention (et qui étaient ouverts durant mon séjour), figuraient le Train World, situé tout au nord de la ville, à proximité de la gare de Schaerbeek ! Une fois le bâtiment contourné (car la gare est derrière le musée), je put entrer dans cette belle bâtisse  

Ma visite commença par l'immense hall d'entrée, où se trouvaient des miniatures de trains célèbres de l'histoire ferroviaire, et des costume de personnel de chemin fer, datant de différentes époques. Admirant les modèles réduits, je ne prêtais que peu d'attention aux textes informatifs. Je ne suis pas resté seul bien longtemps, car des familles arrivèrent progressivement. Bien que j'étais arrivé pour l'ouverture, je ne put éviter les cris et caprices des enfants en bas âge, portés par l'écho de la salle.

C'était très intéressant, mais ce n'était pas pour cela que j'étais venu jusqu'ici ! Aussi, prenant un peu d'avance sur les autres touristes, je suis sorti dans la petite cour, pour admirer le premier modèle de locomotive grandeur nature ! Que j'aurais tellement aimé conduire. Je savais que la visite permettait de s'y essayer, et espérais qu'il s'agissait d'un train à vapeur ... Mais cette première locomotive était solidement ancré au sol. Bien que son charme fut préservé, sous la peinture émaillée.  

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Une fois revenu dans le bâtiment suivant, j'ai attaqué la partie immersive de l'exposition permanente. La locomotive ci-dessus, n'était qu'un petit avant goût de la suite du parcours. Je suis entré (avec quelques difficultés au portique) dans le hangar, où se trouvaient nombre de trains d'époque, bien rangés, et disposés comme une collection de voitures.

Et le meilleur ? On pouvait entrer à l'intérieur ! Il n'y avait pas de wagons passagers, mais nous pouvions accéder à l'habitacle du conducteur, et parfois même jouer avec les manettes ... J'espérais que l'un de ces engins m'offrirais une simulation de conduite, mais il n'en fut rien. Je me suis donc contenté du sifflet, jouant avec la poulie comme le grand enfant que je suis !  

J'en profite pour remercier la mère de famille qui eu la gentillesse de me photographier à bord de cette superbe locomotive verte. Laquelle comportait tous les éléments d'un bon décor steampunk, comme je les aimes. Dans ce grand espace, le parcours de la visite était porté par la découverte de la bande dessinée : à travers les auteur et dessinateurs ayant inclus le chemin de fer à leur œuvre, de façon plus ou moins réaliste. Comme je suis sympa, je vous les montre ici dans l'ordre chronologique ! Mais derien ...

Même si les mini-ateliers étaient installés pour les enfants, je me serais bien posé pour dessiner les trains autour de moi, si j'en avais eu le temps. Une fois le tour de cette salle bouclé, je suis entré dans le mini couloir présentant les horloges de gare (dans une disposition assez iconique, à l'image de tout le musée), menant à une salle remplie d'accessoires du monde ferroviaire.

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Passé cette salle, j'ai pénétré dans un second hangar ... qui devint ma salle préférée ! Rien que pour ce magnifique train vert rétrofuturiste, véritable star du musée ! J'ai d'abord cru que cette pièce était la création d'un artiste, reproduite d'après la BD star de la BD : La Douce de François Schuiten, et donc non fonctionnel. Mais mes recherches m'ont prouvé le contraire ! Cet appareil est une authentique locomotive à vapeur 12.004 - Type 12 de 1939 ! D'après Wikipedia, elle est la seule préservée de justesse, sur les 6 construites dans le monde ! Un véritable trésor. Utilisée jadis, pour les trains express "légers", elle fut complètement restaurée pour le 150e anniversaire des chemins de fer belges en 1985. Elle est donc en état de marche, malgré sa mise hors service en 1962.

La spécificité de cette salle, c'est que l'on peut entrer dans les wagons passagers. Je ne me suis donc pas privé pour le faire, et ainsi parcourir en long, en large et en travers, tous ces véhicules d'un autre temps. J'avais l'impression de me balader dans les décor des vieux films que j'apprécie tant ! La lumière tamisée, et la présence de mannequin inexpressif rendait l'intérieur un peu glauque, ce qui me ravit. Car j'adore ce genre d'ambiance, en bon fan de films d'horreur ! Si certains wagons étaient parfaitement impeccable en terme d'historicité, d'autres bénéficiaient d'une mise en scène particulièrement réussie ...

Et le petit plus, le petit bonus ... c'est la reconstitution de la maison d'un ancien chef de gare, de l'époque d'avant l'automatisation de ce poste. Une bulle temporelle, qu'on croirait tout droit sorti d'un film de Wes Andersen !

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En suivant le parcours indiqué, j'ai terminé ma visite dans la partie présentant les installations ferroviaires modernes. J'y suis passé rapidement, sans trop m'attarder, car les trains moderne ont beaucoup moins de charmes que les véhicules présents si-dessus. Etant moi même habitué au train du 21ème siècle, j'ai préféré me concentrer sur la découverte du passé historique. Ce qui ne m'a pas empêché de m'essayer à la conduite virtuelle d'une locomotive (qui est pas très funky si vous voulez mon avis). C'est mon seul vrai point négatif avec ce musée ... Quitte à conduire un train, j'aurais préféré une locomotive à vapeur (même pour de faux), avec ses nombreux leviers, manettes, et poulies ; que ce tableau de bord épurés et simplifié à l'extrême.

Je ne l'ai pas photographié, car un enfant y jouait, et je ne voulais pas de problème avec son père ... Mais à la fin de l'exposition, se trouvait une petite locomotive à moitié enfoncé dans le sable. Apparemment, il s'agissait de la récréation d'une épave ferroviaire, échoué dans le sable après un déraillement. Je trouve juste un peu étrange de créer un espace de jeu pour enfant autour de cet évènement ... Mais enfin, qui suis-je pour juger ?

Enfin, alors que j'arrivais à la boutique, mon attention se porta sur ce train miniature aux rails surélevés, inspiré par le mouvement de la baleine lors de ses migration. Sans doute une illustration d'un projet d'écolo-ingénierie, pour un concept de "train du futur" ... A voir, la question mérite d'être étudiée. Je descendis donc l'escalier menant à la boutique, en contournant ce splendide train la survolant, et les miniatures en Lego, trop chère pour moi ! Dommage, car je serais bien reparti avec une miniature de la locomotive verte mentionnée plus haut. Mais la boutique n'en a plus en stock, vous voilà prévenu !

Je commençais à saturer des trains, et la faim se manifesta rapidement. J'ai trouvé un petit kebab à proximité, où je me suis posé 30 minutes, avant de repartir vers le centre-ville, où non pas 1, mais 2 musées m'attendaient !

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La grande place centrale ... Elle est grande, et elle est centrale !

Le must absolu de Bruxelles selon la plupart des sites touristiques ... La grande place est un lieu magnifique, mais passé sa beauté, elle n'a pas beaucoup d'intérêt je trouve. Si ce n'est qu'elle constitue un très bon point de repère pour s'orienter dans les rues du quartier de la soif ! Car le centre ville de Bruxelles est le lieu où sortir, comportant de nombreux bars et resto à thèmes. Durant la journée c'est aussi un lieu rempli de touristes, et d'artistes de rues. L'équivalent du vieux lyon, pour la capitale des gones. Cela dit, le quartier est vraiment sympa, j'ai eu peu de temps pour y flâner, mais je recommande tout de même. Après une petite marche, je suis arrivé devant ces superbes bâtisses Art Nouveau (un courant artistique très présent à Bruxelles), pour rejoindre le prochain musée ! Celui qui avait motivé mon intérêt pour cette ville en premier lieu !

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En avant la musique ...

Le Musée des Instruments de Musique / MIM, expose plus de 1.200 instruments du monde entier ! Il se trouve dans cet splendide immeuble Art Nouveau, construit par Paul Saintenoy, pour le firme de magasin Old England. Selon la mode architecturale de l'époque, combinant le fer et le verre. Il fut restauré en 1990, pour devenir le musée actuel. Le salon de thé du dernier étage est devenu un restaurent, accessible indépendamment et offrant une vue panoramique sur le centre historique de Bruxelles.

Retenez bien que je ne montre ici qu'un bref échantillon de la collection du musée !

Passé la porte, je suis arrivé au Rez-de-chaussée, directement face aux premiers instruments à cordes. Ici, les instruments de tous les types, et de tous les pays sont exposés derrière les vitrines. Référencés par des numéros, correspondant à des pistes audios, qu'on peut écouter sur les lecteurs distribués à l'entrée. J'ai pu ainsi découvrir le son de chaque instrument présent, du plus connu, comme la guitare ou le piano, au plus insolite, comme le sarangi ou le knaptand !

Quelques mètres m'ont suffit pour approcher le balcon, offrant une vue dégagée sur tout le musée, qui s'étend sur 4 étages, en plus du niveau inférieur où se trouve les anciens instruments utilisant l'horlogerie, la mécanique, et l'électronique !

Sans être musicien ou scientifique, j'ai tout de même une grande fascination pour ces appareils musicaux ! Même si cela marche aussi pour les instruments "classique" plus anciens et / ou rudimentaires ... J'ai un immense respect pour le travail de conception et d'artisanat nécessaire à leur fabrication. En plus d'être magnifiques, ces machines sont particulièrement bien pensées et chacune produit un son unique ! Pour peu qu'on s'intéresse à la mécanique ou au design, elles ne laissent pas indifférant. 

Si on s'attardait deux minutes sur ces figurines cauchemardesques ? Ces automates font partie d'un orgue de barbarie qui porte très bien son nom ! Œuvre sexiste et raciste ultime, elle provient du sud de l'Allemagne fin 19ème siècle ... Ces pantins animés sont intimement lié à l'histoire de l'instrument lui-même. D'après mes recherches, cet orgue était autrefois appelé l'arracheur de dent, car il était utilisé par les dentistes et barbiers sur les places publiques et les marchés, où ils exerçaient. Couvrant ainsi les cris de douleur de leurs patients avec le son de l'orgue ! Vous n'êtes pas bien ? Attendez la suite ... Les victimes des opérations médicales représentées sur cet instrument sont toutes des femmes, à qui on arrache la langue à la tenaille, ou à qui on coud la bouche. Pourquoi ? Parce qu'apparemment, l'homme qui a conçu ça aimait représenter les femmes comme des mégères qu'il faut taire, pour notre amusement ... C'est abjecte, tout simplement. Quand on y réfléchit, la logique n'est pas si éloigné de la violence des cartoon des Looney toons, ou de Tom et Jerry... Il parait que cet orgue n'a jamais servit ... officiellement, mais j'en doute.

Je me passe de commentaire sur le personnage noir représenté. Je sais que c'était la mode à l'époque, mais ça reste abusé !

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J'espère pour vous que vous aimez les pianos, et autres instruments à clavier, parce qu'un étage entier leur ai consacré ! Il y en a pour tous les goûts, et c'est toute l'histoire des instruments à cordes frappées qui est exposée sous nos yeux ... Des petits clavecins de salons mondains royaux, aux appareils méconnu, comme ce clavi-harpe ! Vous vous demandez peut-être le comment du pourquoi cet instrument. La réponse est ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Clavi-harpe ... Il y eu apparemment, un véritable engouement chez les fabricants d'instruments, lorsque le clavier se démocratisa. Il était présent dès l'antiquité, mais la popularité du piano-forte (différent de notre piano moderne, celui utilisé par Mozart et Beethoven) poussa nombre d'inventeurs et artisans à en ajouter sur d'autres instruments... On est pas passé loin du tambour à clavier ! Et je conclu cet étage avec cette machine à écrire, rien pour la citation inscrite derrière elle. En tant qu'écrivain, mon égo en est ravi.

Et oui c'est pas fini ! Promis après ce paragraphe, on passe à autre chose ... 

Comme vous pouvez le voir, la collection d'instrument est riche car variées ! Alors, je vous encore à découvrir ce musée si vous passez à Bruxelles ! Quel que soit votre domaine ou vos passions, il y aura forcément un ou plusieurs instruments qui vous taperont dans l'œil. Pour ma part, j'ai arrêté de compter ... Fasciné par ces créations rassemblant l'art, la science, l'artisanat, la culture, le folklore, l'histoire, etc ... Reprenons, après cette longue pause, là où nous nous sommes arrêtés ...

Comme d'habitude, je vous laisse un petit lien pour préparer votre future visite :

https://www.visitonsbruxelles.com/musee-instruments-de-musique

Musique Maestro !

Tandis que je revenais de la boutique, où j'ai trouvé un livre rassemblant 50 instruments de musiques insolites (l'article le plus proche d'un catalogue d'exposition de MIM) et une flute aborigène ... J'ai continué mon exploration des étages, en croisant plusieurs adolescents et leurs familles. Mon instinct me poussa à les suivre. C'est ainsi que je me suis introduit dans la salle de concert, où des élèves du conservatoire donnait un récital au piano. Au prix de quelques grincement de planches, je me suis installé et j'ai savouré le spectacle dans la plus grande discrétion.

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Ceci n'est pas une pomme ...

C'était le milieu de l'après midi, lorsque je suis sorti du MIM, et le temps gris ne m'inspirait pas confiance. Il me fallait donc un endroit au chaud pour passer de reste de l'aprem. J'avais repéré ce musée depuis une fenêtre du précédent. Comment louper un fruit aussi gros en pleine ville ? Après avoir testé (et approuvé !) les vraies frites belges, je suis donc entré au musée René Magritte.

Si vous êtes passé par la page de mes inspirations, vous savez déjà que René Magritte est l'un de mes artistes préférés ! Pour plusieurs raisons : parce qu'il a apporté une vraie réflexion sur notre perception de l'art SANS le rendre inaccessible au public qui ne fait pas partie du milieu ; parce qu'il assume à 100% son style et parce qu'il prouve à lui seul que l'académisme artistique n'est rien sans une bonne idée pour le guider ! Le fait qu'il soit un peintre surréaliste en est la conséquence directe ... Le musée qui porte son nom renferme bien des œuvres, mais c'est pour les siennes que j'y suis passé.

Si j'avais su, je n'aurais peut être pas osé entrer ici, car noyé dans la foule, ma visite ne fut pas des plus agréable, à cause du bruit notamment. J'ai eue une légère déception, je l'avoue, en voyant plusieurs œuvres représentant un balais de Fantasia (1940), au milieu de la collection. Ces peintures sont l'œuvre d'Emily Mae Smith, une artiste américaine invitée par le musée. Soyons clair, les œuvres de Mae Smith sont de qualité, et s'intègrent (en théorie) à celles de Magritte. Mais vu que la plupart des tableaux célèbres du peintre se trouvent dans d'autres musées, remplacées par des tableaux, certes beaux, mais trop répétitif à mon goût ... je ne pouvais m'empêcher de me sentir floué. Honnêtement, c'est dommage, parce que j'ai envie de découvrir le travail de Mae Smith, qui est porteur de sens et de thématiques intéressantes, mais pas dans ce contexte, et pas de cette façon. Pour en savoir plus, je vous laisse avec ce lien : https://fine-arts-museum.be/fr/expositions/emily-mae-smith-x-rene-magritte ... Je mentionne aussi les citations de Magritte, inscrites un peu partout, qui sont encore d'actualité aujourd'hui !

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Heureusement, il restait encore des œuvres de Magritte un peu partout. Des études, des croquis, des projets et des peintures achevées. Vous en reconnaitrez surement quelques-unes ... Je m'attarderais simplement sur le célèbre "Ceci n'est pas une pipe". Vous avez probablement déjà vu ou entendu cette phrase, sans la comprendre ... Oui ? Bougez pas, je vous explique. Si je vous demande de me décrire ce que vous voyez dans cette image, vous me répondrez une pipe. Pourtant ce n'en ai pas une, mais la représentation d'une pipe ! Et ça marche avec tout ce que le peintre représente. Derrière cette explication simpliste, se cache une idée encore plus simple mais extrêmement importante : ne confondez pas l'image et son sujet ! Parce qu'une image n'est que rarement objective, les images n'est pas le réel, elles sont guidées par une idée, une perception, un point de vue subjectif. Si vous appliquez ce principe à TOUTES les images autour de vous, vous vous rendrez très vite compte de leur pouvoir positif ou négatif !

Un français, un belge et un italien dans la cuisine ....

Après m'être perdu dans les rues, la faim me poussa dans le premier monoprix venu. J'en suis sorti avec une petite salade à manger au Airbnb, où je fis la connaissance de mes super colocataires ! Nous avons commencé par parler en anglais avant de capter que nous étions tous les 2 francophones. Puis notre troisième compagnon de la soirée, un quarantenaire italien, nous a rejoins. J'avoue qu'après le bruit et l'agitation, cela faisait du bien de passer la soirée au calme en bonne compagnie. Epuisé de ma journée, je me suis ensuite effondré dans mon lit, rattrapant enfin mon sommeil en retard. Car la journée du lendemain allait être aussi intense que la première !

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Jour 2 :

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Fresque c'est que ça ?

Hors de question cette fois-ci, de me laisser avoir par le temps ! J'avais du chemin à parcourir ... Car pour mon deuxième jour à Bruxelles, j'ai décidé d'aller voir les fresques dispersées dans toute la ville ! ... Sur ma route, je longe un marché où les mamies colportent les ragots du coins, en savourant l'odeur des fruits bio dans l'air pollué de la route voisine. Mon parcours s'est ensuite fait en plusieurs étapes, et entre chacune d'elles, j'ai croisé quelques surprises.

Ce fut un hasard complet, si mon chemin me conduisit sur la place du jeu de balles, où un marché aux puces se déroulait. Mais ce fut une bonne surprise, et je me plaisait à parcourir ses allées, en inventant à chaque objet son histoire. Mon inspiration trouvant un terrain fertile entre les tableaux usés, les voiliers miniatures, et les jouets oubliés ... Il y avait de quoi faire de bonne affaires, mais je me suis forcé à ne rien acheter, pour ne pas revenir trop chargé en France, le soir même.

Sur cette même place, lorsque j'ai repéré le crabe en mosaïque que vous voyez sur cette page, ma curiosité m'a poussé dans la boutique L'Ornithorynque, située juste en face. Véritable caverne d'Ali baba, où nombre de petits trésors insolites attendent leur nouveaux propriétaires avec impatience. Le gérant n'était pas très accueillant. Dommage, car tout amateur d'arts orientaux y aurait trouvé son bonheur. Dans cette boutique, j'avais l'étrange sensation d'être au mauvais endroit. Comme si tous ces masques, ces totems, ces bijoux et ces amulettes me poussaient vers l'extérieur. 

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On parlait de fresque à la base ... Après cette digression, il serait peut être temps de vous les montrer non ? Surtout que, si comme moi, vous avez grandi dans les années 90 / 2000, vous y reconnaitrez peut-être vos héros d'enfance ! Heureusement que j'avais prévu un itinéraire, tracé depuis Google Maps, qui m'aida à me repérer dans les quartier de la ville. Il me permit donc de vous offrir cette galerie exclusive, avec toute les œuvres du coin ... Enjoy !

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Le Manneken Pis c'est tout !

Mon parcours à travers les rues, n'était qu'un trajet entre mes destinations ! L'un d'elle était la fontaine la fontaine la plus célèbre de toute la Belgique, la bien nommée : Manneken Pis ... Véritable symbole de la ville, représentant un enfant nu urinant. La statue du personnage (parfois appelé le petit julien, en confusion avec une autre fontaine) mesure 55 cm, et fut volée 2 fois dans son histoire. La version que l'on peut voir actuellement dans la rue est donc une copie. Le véritable Manneken pis se trouve dans le musée de la ville, dans la maison du roi. D'ordinaire, je ne fait pas la chasse aux monuments "incontournables", mais je trouvait dommage de passer dans le quartier sans l'avoir vu de mes propres yeux.

J'ai légèrement bataillé pour le photographier, car l'endroit était envahi de touristes, même si ça ne voit pas sur les images. Heureusement, vu la taille du monument, je n'ai pas eu à subir cela bien longtemps. Un autre point d'intérêt non loin de là, est la garde robe de Manneken Pis ! Un mini musée, où les costumes offert à la statue par les pays étrangers sont exposés. Mon repère pour la trouver, c'est cette fresque multicolore, sur le flanc du bâtiment concerné.

On peut dire que c'est peu de notre faute, à nous les français, si cette garde existe en premier lieu. Car oui, ce sont des soldats français, au service du roi Louis XV qui ont volé le Manneken Pis. Et c'est pour faire oublier cet affront, que le roi offrit une tenue à la statue, la récompensant même en l'anoblissant. Il la fait chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, un ordre crée par le roi précédant. Une très haute distinction, réservée aux soldats les plus valeureux. Ensuite, ce sont les autorité locale qui lui ont offert de nouveaux costumes, adaptés aux fêtes et traditions belges. Après la première guerre mondiale, la tradition continua avec des nouveaux costumes ... idem jusqu'à nos jours, où la statue reçoit environ 20 à 30 nouveaux costumes par an. Mes préférés sont les vêtement traditionnels des pays orientaux, et les plus insolite, comme ce scaphandrier steampunk.

Plus d'infos ici : https://www.mannekenpis.brussels/fr/tradition-habillage

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Jacques a dit ...

Complètement par hasard, mon exploration du quartier m'a conduit à la place de la vieille Halle aux blés, où se trouve cette statue nommée L'Envol, représentant le chanteur belge Jacques Brel, sculpté par l’artiste Tom Frantzen. C'est une œuvre relativement récente, car datant de 2017.

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Exploration urbaine

Tout en me cherchant quelque chose à manger, à prix abordable, j'ai déambulé dans les rues du centre historique, me laissant guider par le hasard. Toujours agréablement surpris de trouver, même dans les coins les plus isolés, de petits trésors, comme les œuvres de street art ci-dessus. Le quartier étant le plus touristique, les boutiques du coin se sont adaptés, et on peut trouver nombre de produit de terroir, dans de belles et grandes boutiques vintage. Mais les prix sont un peu élevés je trouve.

Puisque je devais repasser par la grande place, autant faire de nouvelles photos ! C'est vrai que les premières ne détaillent pas forcément les bâtiments qui la contournent. Alors que ce sont eux qui en font tout le charme ... J'ai été repéré par d'autres touristes sur place, qui m'ont proposé de les photographier. Et je ne perd JAMAIS une occasion de le faire ! Le temps de contourner les groupes de scout venu vendre des gâteaux (si si je vous jure) ... j'ai enfin trouvé une petite échoppe, nommée  "Panos" ... une chaine de boulangerie à prix abordables, proposant des plats à emporter assez variés, et surtout typique du coin ! Ainsi, je me suis installé sur le palier d'une maison, pour savourer mes découverte culinaire : flaguette (avec Schnitzel), couque au pommes et surtout une vraie gaufre (Pas liégeoise) !

Je recommande cette enseigne si vous chercher de quoi manger sur le tas à Bruxelles, vous trouverez toutes les infos utiles sur leur site officiel : https://www.panos.be/fr/sur-panos/notre-historique

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On y est fresque !

Même si je pouvais voir TOUTES les fresques de la ville, je ne comptais pas en rester là ! J'ai donc continué mon chemin, passant d'une œuvre à l'autre, durant ma grande marche digestive, jusqu'à ma prochaine destination. Il faudrait une journée entière pour voir TOUTES les fresques du parcous Bande Dessinnée, et ce temps je ne l'avais pas, car j'était attendu ... mais je vous laisse des liens pour en savoir plus, au cas où vous seriez tenté de les voir de vos propres yeux : 

https://bruxellessecrete.com/fresques-bande-dessinee/

https://generationvoyage.fr/parcours-bd-bruxelles/

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En continuant mon chemin sur une grande avenue, j'ai croisé le chemin d'un groupe de jeunes musiciens nantais, nommé La Fanfrale, qui jouaient à merveille ! Je ne suis pas resté longtemps, mais j'aurais aimé les écouter jusqu'à la fin de leur performance, ils le méritent ... pour me faire pardonner, je vous partage leur site internet, et leur réseaux. Vous voulez une musique festive, jouée par des talents français ?

La voici : https://www.fanfrale.fr/echec/contact / https://www.fanfrale.fr/echec/association

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Voyage au centre de la BD

Souvenez vous, je vous avez parlé de séances de dessin en compagnie de bédéiste professionnel ... Nous y sommes ! Je suis arrivé au Centre de la BD, prêt à dessiner, et après quelques photos, j'ai enfin rencontré Jeroen Jassen, qui animait l'atelier. J'ai découvert son art en préparant ce voyage, et si vous ignorez qui c'est, je vous invite à faire un saut à la page "artistes à découvrir" ... 

En plus de l'exposition temporaire sur l'histoire d'Idefix, le chien d'Asterix, le 1er étage présentait une sélection de planches, de croquis et de carnet répondant à deux thématiques qui me parlent de plus en plus : Le voyage et l'art engagé (politisé même, du côté progressisme de la force, bien entendu) ... Sans faire une diatribe à propos du militantisme et de la politique en France, je me contenterais de dire ceci : Je soutiens les personnes discriminées (quel que soit leur genre, origines ou parcours) et lutte comme je peux contre les injustices (qu'elles soient sociales, politique, environnementales, etc ...). Les œuvres exposés ont donc résonné en moi, épousant mes valeurs, et m'ont donné quelques idées ... Nous verrons si je les concrétiserais un jour. Une fois terminé, les étudiants m'accompagnant sont rentrés chez eux, et j'ai fait le tour complet du musée !

L'atelier fini, j'ai continué de dessiner les gens autour de moi, sympathisant avec des étudiants en arts, avec qui j'ai vu l'expo temporaire. Avant ça, un groupe de collégiens est venu voir ce que je dessinais, et ont sympathisé avec moi. Leur enseignants les pressant d'avancer, j'ai eu 30 secondes pour faire le portrait express de l'un d'eux, et vu sa réaction, ce fut un succès !!!

Concrètement, Jeroen nous a fait croquer les gens autour de nous, mais avec quelques contraintes. Comme le fait de ne pas regarder le support (mon carnet), et fixer mon regard sur le sujet. Avec son autorisation, j'ai dessiné un autre participant, mais vous vous doutez bien que le résultat n'était pas ce que j'espérais. Dès le deuxième exercice, j'ai fait ce que je fait toujours lorsqu'on m'impose une contrainte artistique handicapante : j'ai fait à ma manière ! Je comprend l'intérêt de l'exercice, mais avec le peu de temps qu'on avait, j'espérais de vrais conseils concrets. Et j'en ai eu ! A la fin de la séance, Jeroen m'a donné un tips qui me servira dans tous mes prochains dessins : Il vaut mieux rendre une création expressive et spontanée, qu'un dessin soigné, long, et réaliste. C'est ce qui donne son caractère authentique à un carnet de voyage.

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Comme vous pouvez le voir, le musée est rempli de statues représentant des personnages célèbres de la bande dessinée. Je vous en parle parce que la variété des personnages représentée m'a permis de faire un constat, que j'aimerais vous partager. L'art de la bande dessinée inclu tous les genres et origines de la BD ! Donc, n'en déplaise aux puristes qui sous-estiment ou sur-estiment un genre en particulier, en dénigrant les autres ... La BD concerne TOUT ce qui a des cases et des bulles ! Ce qui inclue les comics, et les mangas ! Oui, je sais que certains et certaines parmi vous, ont du mal à le digérer ... mais les mangas, tout comme les comics américains, font partie intégrante du paysage culturel de la bande dessinée ! Il est donc inutile, les fan, de crier au scandale lorsqu'on compare ça à d'autre BD, et les autres, les mangas méritent les mêmes lettres de noblesse que vos héros franco-belges préférés ... de même, les aventures de Batman, Superman, Spiderman, les X-men, etc ... ne sont ni de la sous-littérature, ni un "truc de geek" ! Si le centre de la BD en Belgique l'a compris, vous aussi je pense ! Il serait temps d'ouvrir ses chakras ...

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L'exposition permanente se situe sur plusieurs étages. J'ai donc commencé par le 1er niveau, qui présentaient les grands noms de la bande dessinée franco-belge, vous en reconnaitrez peut-être. Sans mentir, il y en a beaucoup dont j'ignorais le nom ! Mea culpa ... Mais j'ai pu corriger le tir ce jour là. Personnellement, j'aime beaucoup le fait que, dès ses débuts, la bande dessinée fut associée au cinéma, dans la façon dont le cadrage des cases reprenait les codes de la mise en scène classique. Pour s'en éloigner avec le temps, et acquérir ses propres codes, probablement influencé par d'autres médias, et surtout, par l'animation !

De manière générale, le centre de la BD porte très bien son nom. C'est l'endroit idéal pour parfaire sa culture sur ce medium. J'ignorais que les origines de la bande dessinée remontaient jusqu'au moyen âge ! Que des artistes avaient croisés les arts pour placer leur personnage en photobomb dans les tableaux célèbres, et que certaines planches de BD pouvaient être animée ! Au deuxième étage, il y eu une autre zone qui m'a beaucoup plu, et cette zone, c'est que j'appellerais : BD mode d'emplois !

Chaque panneau de texte explicatif qui va suivre était illustré par des exemples visuels. Comme je ne vais pas vous faire un cours sur la bande dessinée, je poste ici ceux qui m'ont le plus intéressé. Pour une raison ou une autre ... La bande dessinée est bien plus riche qu'on ne pourrait le croire, aussi, si le sujet vous intéresse, je vous encourage vraiment à faire un max de recherches, dans tous les genres du medium ! Vous ne pourrais qu'en sortir avec une pile de nouveaux livre à lire !  Parmi les exemples ci-dessus, tous n'indiquaient pas leur dessinateurs et dessinatrices ... Si vous en reconnaissez, je vous invite à me contacter pour que je puisse mettre ce blog à jour, s'il vous plait ...

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Vous avez envie de faire de la BD ? Moi aussi ! Heureusement, le musée nous présentait pas à pas chaque étape du processus de fabrication d'une bande dessinée. Et je constate que mon propre processus de fabrication (détaillée dans la page concernée de ce site internet, accessible depuis la page "Prestations") est étrangement similaire ... C'est peut être un signe, qui sait ?

M'enfin ... avant de se lancer, il faudrait déjà avoir un projet défini. Un petit tour d'horizons des genres de la BD, ça vous dit ? Comment ça non ! Ah mais c'est mon blog, c'est moi qui décide ! C'est parti ...

Avec tout ça, s'il vous manque encore des éléments pour vous lancer dans la bande dessinée ... je sais pas ce que c'est ! Personnellement, je suis ultra motivé pour en faire une (Autre que la FAQuoi, quelque chose de plus travaillé). C'est pas les idées qui manquent, mais le temps ! Ce sera plus simple de finir mes autres projets avant, sauf si l'un ou l'une d'entre vous a une belle proposition à me faire ... Je rappelle que mon contact est dans la page concernée ! Juste comme ça au cas où.

Retour :

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Le temps de récupérer mon sac à dos au Airbnb, retour à la gare du midi ! Comme à l'aller, j'ai un peu tourné avant de trouver le point de départ des bus. Ca a l'air d'être une constante, ils sont relativement mal indiqué, que ce soit en France, en Espagne ou en Belgique. Ils restent un bon moyen de transport économiques, mais attention, les non-initiés, pour trouver vos bus : cherchez les attroupements dans les zones cachées des gares, si les gens présents voyagent avec peu de sac, et ont entre 20 et 40 ans, vous serez surement au bon endroit. J'ai attendu une demi heure dans le froid, mais ça valait le coup ! J'ai voyagé aux côtés d'une passagère fort sympathique qui m'a partagé sa série, qu'elle regardait sur un ordinateur portable.

De temps en temps, je dosais mon temps d'écran, et revenait à des activités sur papier. J'ai beaucoup dessiné dans mon mini carnet, comme à mon habitude, et j'ai même pu travailler sur des chansons ! Notamment autour de mes projet personnels (que vous pouvez retrouver dans la page éponyme) : Derrière la Cheminée, Le Cirque du Diable et L'imaginascope !

Quand après plusieurs heures, nous avons fait une escale à Paris, j'ai dû attendre 50 minutes le bus suivant, en pleine gare routière de Bercy. La météo n'était vraiment pas clémente, et l'espace dégagé entourant la gare le rendait vulnérable au vent du nord. Mais cela ne m'empêcha pas de flâner à droite, à gauche. Je restait vigilant, observant les gens autour de moi, mais durant cette petite heure, il n'y avait presque pas un chat. Bercy peut être très sympa en plein jour, mais la nuit, c'est vide ! Je faisais des aller-retours dans les allées du parc (éclairées par une file de lampadaires) dans toutes les directions. Je trainais sur le pont surplombant la voie rapide, quand j'ai repéré d'étrange figures dans le noir ...

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Les enfants de la nuit ...

En bord de seine, se trouvaient donc une vingtaine de sculpture de taille humaine, alignées de chaque côté du chemin. J'appris ainsi qu'il s'agissait d'une série conçu par le sculpteur Rachid Khimoune, nommée Les Enfants du Monde (2001). Apparemment, ces statues reprennent des éléments que l'artiste a vu dans chaque ville représentée, qu'il a visité au gré de ses voyages. Si je ne suis pas fan de tous les designs, j'aime beaucoup certains d'entre eux, et surtout, la philosophie humaniste derrière ces créations. Je partage cette envie de créer artistiquement, en s'inspirant de mes voyages, dans les arts visuels ou dans l'écriture.

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Une fois le deuxième bus arrivé, je me suis précipité à l'intérieur. J'ai remarqué que les places réservés à bords servent surtout au référencement. Si vous désirez en changer pendant le trajet (principalement parce que le port USB de votre siège initial ne fonctionne pas, c'est un problème récurant) c'est possible ... Je me suis ainsi placé à l'arrière, histoire d'avoir un peu plus de place pour dormir. j'avais attendu au moins 1h30, que les précédents passagers descendent. Le sac à dos, comme dab, fermé et verrouillé par un cadenas ; je me suis assoupi par à coup. Puis vers les 4H du matin, sans savoir pourquoi, je me suis réveillé avec une pêche d'enfer ! Débordant d'énergie, j'ai passé le reste du temps à écouter des musiques rock sur YouTube.

Arrivé à Lyon Perrache entre 5h et 6h du matin, j'ai ensuite marché 5 minutes jusqu'à la place Bellecour, où j'ai pris le métro D, direction Vaise. C'est agréable le métro lyonnais tôt le matin ! C'est calme, et y a pas de retard, avec tous les travailleurs. 

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Bilan

Je suis rentré chez moi épuisé ! C'est bien fait, ça m'apprendra à me faire un planning trop chargé ! Ce voyage, que j'ai tout de même apprécié, m'aura servi de leçon ... La clé d'un voyage réussi, à partir de maintenant, c'est un voyage calme, où on prend le temps sans se surcharger. Découvrir les monuments, spécialités, et culture locale, oui, mais pas en se surchargeant ! Surtout lorsqu'on a qu'un week-end, qu'on fait des journée pleine, active, et qu'on dors à peine la nuit parce qu'on voyage en bus !

Heureusement, les prochains voyages seront plus calmes, et dans des environnements moins bondés. Dorénavant, je prendrais plus le temps d'aller à la rencontre des locaux, ce que je n'ai pas beaucoup fait lors de ce week-end en Belgique. La culture belge d'ailleurs, est assez riche et sous estimée par le monde francophone. Peut être parce qu'on la considère comme acquise, et qu'on l'a intégré à notre propre culture. Que cela concerne la bande dessinée, ou le monde de l'art en général (ou même d'autres domaines, comme la science ou l'histoire) la Belgique a beaucoup à offrir, et j'ai à peine gratté la surface. Bruxelles est une ville très peuplée, mais relativement calme et accueillante, fière de son patrimoine, et qui fait tout pour le préserver. C'est l'une des villes les plus culturelles qui soit ! Quels que soient vos intérêts, vous y trouverez votre bonheur !