Voyages : Carnet de Bord
Lisbonne
Portugal
2024


Contexte
Je n'étais pas parti en voyage avec des amis proches depuis 2017 ! (Petite pensée pour vous, la team de la fac !)
Autant dire que ça m'a bien manqué, mais à l'occasion des vacances de février 2024, j'ai pu repartir en très bonne compagnie :
J'ai rencontré Alex et Guillaume durant mes études post-bac. Le premier à la fac, et le deuxième, en école privé (celle qui m'a inspiré le concept de Kinotot !), et ça a tout de suite accroché. Cela faisait plusieurs mois, voir des années, que je les suppliais pour partir en voyage avec eux, et si ce n'était pas l'intention qui manquait, nous n'arrivions pas à nous trouver une dispo commune, chacun ayant sa propre vie à gérer. En cette période, j'habitais justement chez Alex à Villeurbanne, dans une parfaite entente (Best coloc ever !), enchainant les périodes de chômages, et les petits boulots alimentaires. Jusqu'à ce que j'arrive à l'administration de la Cinéfabrique, où je suis resté jusqu'en juin 2024. Je dépendais donc des vacances scolaires, et ce fut donc sur celles de février que nous nous sommes calés.
Nous avions aussi choisi le pays depuis un moment, Alex nous ayant parlé plusieurs fois du Portugal, pays qu'il connait bien, puisqu'il y est allé plusieurs fois, et que sa famille en est originaire. Durant une soirée bien arrosée dans le 3ème arrondissement de Lyon, nous avons donc fixé la destination et les dates, destination Lisbonne !
Je ne m'étais jamais autant investi dans la prépa d'un voyage ! Pendant des semaines, nous avons sélectionnés les activités, étudié les logements, et repéré tous les détails pratiques pour les déplacements, et les bons plans. Le tout rassemblé dans un énorme Google Doc, directement accessible sur nos téléphones. En prenant garde à bien respecter les règlementations, en ce qui concerne le trajet aller-retour en avion. Chose totalement nouvelle pour moi !
J'avais mon premier appartement au moment de partir, mais la veille du départ, nous avons tous dormi chez Alex, puisqu'il était le plus proche de l'aéroport géographiquement. Ce qui m'a rapellé pas mal de souvenirs... Au canapé aussi, puisque je pouvais encore voir ma silhouette dessinée sur le matelas !
Aparté
Vous l'avez peut être constaté, mais sur ce blog de voyage, il m'arrive souvent de me plaindre de certaines choses observées, et vécues, en France ou à l'étranger (tourisme de masse, désinformation dans les lieux touristiques, problèmes de transports, etc) ... mais rassurez vous, ici je serais moins critique ...
Pourquoi ? Parce que ce voyage fut un vrai bonheur, et le meilleur que j'ai fait jusque là ! Lisbonne est une destination très sympa, et le fait d'être si bien accompagné m'a permis de relativiser sur beaucoup de choses ... Des éléments qui auraient pu gâcher de bons moments, me parurent au final, assez dérisoires ...
En bon français que je suis, il y aura tout de même quelques coup de gueule ici ! Mais dans l'ensemble, tout s'est déroulé à la perfection (en ce qui me concerne !)
On s'envole !
Après une attente un peu longue, dû à un retard de l'avion, nous avons finalement embarqué, en début d'après midi. Nous étions positionné au milieu de l'appareil, rangée de droite, l'emplacement le plus sécuritaire en cas de crash paraît-il ... Voulant profiter du vol au maximum, je me suis installé côté hublot, bénéficiant d'une superbe vue sur les autres vols. Je déconseille tout de même de le faire avec les vols Easyjet, car leur avions sont assez étroits, et donc passé la découverte de la vue, vous passerez tout le trajet avec la tête contre la paroi intérieure. Cela dit, pour le grand enfant que je suis, ce fut une expérience merveilleuse.











Un premier vol, c'est un moment qu'on n'oublie pas. Surtout lors du décollage ! J'étais agrippé à mon fauteuil, à la fois excité par l'expérience, crispé par la sensation qu'elle procure, et inquiet, en connaissant les risques. Pour ceux qui ne l'ont pas encore vécu, vous ressentez la même chose qu'à bord d'une montagne russe, dans une moindre mesure.
Il m'aura fallu 40 minutes pour me lasser de la vue imprenable sur le ciel, qui se présentait à moi ! Même si j'était "confortablement" assis dans notre petit avion, j'avais vraiment la sensation de voler dans les airs, et d'y voyager comme les personnages de mes histoires ... Un sublime paysage s'étendait à l'horizon, au delà des nuages, telle une immense plaine, bordés de nuages de vapeur.










Le matin, Pierrick, un ami commun, nous a déposé à l'aéroport, et on peut tous le féliciter pour ça parce qu'il était malade au moment des faits ! Alors merci à lui, pour sa gentillesse et sa dispo ! Le Rhône Express, un tram qui relie l'aéroport Saint-Exupéry à la gare de Lyon Part Dieu, étant un peu cher, malgré sa praticité.
C'était donc ma première fois en avion, et connaissant ma chance naturelle en voyage, j'étais assez inquiet, me rappelant de mon retour de Barcelone. Mais au final, la procédure s'est très bien déroulé, comme dans les films (et je parle pas ici de Destination Finale, mais d'un film positif !) ...
Dès notre arrivée, l'aéroport était blindé de monde, mais nous avons tout de même réussi à trouver un petit coin pour nos poser et dévorer nos sandwich achetés à l'avance (au Pavé de Pain, meilleure boulangerie de Villeurbanne, je veux rien savoir !) ... Car la nourriture vendue sur place est hors de prix !
A l'annonce du quais d'embarquement, on s'est fait un petit sprint pour nous y rendre, afin d'arriver premiers dans la longue file d'attente du terminal. Direction le terminal 1, en passant par le tunnel souterrain durant 10 minutes, remarquant à peine les citations présentes sur les murs, et probablement signées Antoine Saint-Exupéry (l'auteur du Petit Prince, qui a donné son nom à l'aéroport, au centenaire de sa naissance). L'une d'elle m'a marqué cependant, mais je n'ai pas eu le temps de m'y attarder. Promis si je la retrouve, je l'ajouterais ici !
Nous avions choisi Easyjet, pour ses prix avantageux, et justement, je m'inquiétais du contrôle des bagages. Car après un check sur leur site, je me suis rendu compte que mon sac à dos risquait de dépasser les dimensions autorisées en profondeur. Mais finalement en tassant bien, on a échappé au contrôle. J'avais de toute façon un mètre ruban dans mon sac, au cas où (oui je suis ce genre de touriste). De toute manière, toujours d'après Alex, notre référant Easyjet officieux, le contrôle n'est pas systématique, et effectué en cas de doutes sur un bagage. Ce que je confirme.
Plus de détail sur l'aéroport et le terminal 1 ici :
https://blog.flight-report.com/decouverte-du-terminal-1-de-laeroport-de-lyon-saint-exupery/
Pour commencer, voici le détail de tous les transports :
https://www.weekenda.fr/images/lisbonne/plan-bus-lisbonne.pdf
Ainsi que le meilleur site pour calculer vos itinéraires : https://www.carris.pt/en/travel/planear-viagem/
Les transports en commun de Lisbonne sont bien fait, et fiables. Mais pour ce qui est de trouver les bonnes infos sur le net, c'est pas évident ! J'ai bien galéré à tout rassembler, mais pour vous éviter cela, je vous les partage ici :
Le moyen le plus pratique et abordable reste tout de même le métro :
Voici un plan simplifié : https://www.weekenda.fr/images/lisbonne/plan-metro-lisbonne.pdf
Un plan détaillé : https://www.metrolisboa.pt/wp-content/uploads/2022/04/Metropolitano-de-Lisboa_Mapa-da-Cidade_abr.2022.png
Et le site officiel : https://www.metrolisboa.pt/
Arrivée au Airbnb
Nous sommes arrivés en début de soirée à l'aéroport. Même chose qu'au décollage, c'est reparti pour un tour de montagne russe. L'atterrissage est un moment décisif dans le vol, car c'est l'un des plus risqué, mais malgré les tremblements et le mini choc lors du contact avec le sol, tout s'est bien passé.
Au cœur de la grande agitation du samedi soir, nous nous sommes dépêché de prendre nos tickets de transports à l'entrée du métro, directement accessible sous l'aéroport (petite mention aux œuvres graphiques présentes sur les murs de la station, et que je vous partage en bas de cette page !).
On avait opté pour la carte Vivaviagem (avec le monde Zapping) : 0,50 € par personnes. Puisque nous ne restions que quelques jours, il nous fallait une option pour se déplacer facilement, avec tous les modes de transport.
Retrouvez toutes les infos utiles sur cette carte en cliquant sur les liens ci-dessous :
https://lisbonne.net/transports-moins-chers-a-lisbonne / https://lisboheme.com/se-deplacer-a-lisbonne-quel-titre-de-transport-choisir/
Nous logions dans le Bairro Alto, un magnifique quartier, avec de nombreuses habitations recouvertes d'azulejos (que je vous présente plus bas sur cette page). C'est aussi un très bon endroit pour sortir le soir, avec de nombreux bars, que nous comptions bien essayer !
Contrairement à mon précédent voyage, nous avons été bien accueilli par notre super hôte Patricia ! L'appartement, lumineux et calme, était parfait pour trois voyageurs. Bien qu'un peu étroit, il était hyper cosy. Mes compagnons m'ont gentiment laissé la chambre du fond, et je le mentionne, parce que le lit ultra moelleux, était le plus confortable où j'ai dormi !
Je vous laisse la page Airbnb du logement (juste au cas où) :
https://www.airbnb.fr/rooms/335344?source_impression_id=p3_1705154377_vKQvmAFLyHfoIBHt
Vous vous demandez peut être pourquoi j'ai mis une image d'un lama pour illustrer ce texte ...
C'est parce que notre cher Guillaume a flashé dessus, au point de le prendre en photo ... Et il a bien fait, parce qu'on aime les nanimaux ici !
Puisqu'on en parle, l'appart était décoré avec goût, en présentant pleins d'objets artisanaux (probablement issus des voyages de Patricia). Mention spéciale pour les VHS entassés dans le salon : une petite dose de nostalgie qui fait plaisir, même si on avait pas de magnétoscope.


Douce nuit
Une fois installés, nous sommes partis à la découverte du quartier ! Notre logement se trouvait proximité du Miradouro de São Pedro de Alcântara, offrant ainsi une vue magnifique sur Lisbonne dès notre arrivée. Je ne l'ai remarqué qu'après coup, mais une plaque dédiée à Jean Moulin s'y trouvait, en hommage au célèbre résistant de la région Lyonnaise, qui a séjourné à Lisbonne avant son arrestation. Rest in Peace Jean ...
Ce fut la première fois qu'on croisa un dealer durant notre séjour. Nous avions à peine posé le pied sur les marches menants au Miradouro, qu'un grand vendeur noir proposa de la marihuana à Alex ! Il s'en ai allé après un simple refus, et le même genre de rencontre se produisit pour Guillaume et moi, des jours plus tard.








Puisque nous étions partis en février, notre plus grande inquiétude concernait la météo ! Connue pour être assez pluvieuse en cette période, mais au final, nous n'avons eu droit qu'à une petite et rapide bruine ce soir là. Le temps de nous prendre à boire sur le Miradouro, elle fut parti en 3 minutes. D'une manière générale, à l'inverse de Lyon, la pluie et l'humidité n'ont pas été un problème, mais je conseille tout de même d'aller à Lisbonne en avril / mai pour avoir un beau temps.
Petit tips : trouver des fruits pour le petit dej est à la fois sain et pratique, et surtout, assez facile selon la destination de vos vacances ... Je m'en suis procuré à la Pastelaria Brasil (une petite enseigne entre le café, le resto, et la boulangerie), auprès d'un vendeur étonné, mais hyper sympa !
Si vous voulez l'essayer, voici un lien avec les infos :
Je ne bois ni café ni thé, et jusque là, ça m'a plutôt réussi, déjeunant avec des fruits depuis maintenant 2 ans. Ils sont très efficaces pour aider le corps contre les changements de temps, et renforcer son système immunitaire. Un détail pratique non négligeable donc pour vos voyages à l'étranger !




Partout sur le Miradouro, se trouvent des bustes de figures mythologiques et de personnages portugais célèbres, en plus de la superbe fontaine baroque, sur l'étage supérieur, situé à proximité du kiosque offrant boissons et snack (de qualité quand même, ce n'est pas un fast-food !)
J'en profite pour vous montrer ce petit cadenas trop minon trouvé par hasard, à l'abri des regard. Car le midadouro est aussi fréquenté par les couples, surtout au crépuscule, pour la vue, le cadre romantique, et une croyance locale selon laquelle le coin porte chance aux amoureux ...
Pour en savoir plus sur l'endroit, je vous laisse quelques liens utiles :
https://aviewoncities.com/lisbon/miradouro-de-sao-pedro-de-alcantara
https://lisbonlisboaportugal.com/fr/miradouro-de-sao-pedro-de-alcantara-lisbonne-fr.html
https://bonjourlisbonne.fr/miradouro-de-sao-pedro-de-alcantara/
Surprise Party
Et pour bien commencer notre séjour à Lisbonne, quoi de mieux qu'un bon resto ? Le hasard nous a conduit au Volta dos Sabores, petite enseigne typique à deux pas du Airbnb. Malgré la déco minimaliste, une ambiance vintage régnait en ce lieu. Emporté par la joie de l'instant, mon envie de découverte a repris le dessus, désirant savourer un plat typique. C'est donc du poulpe mariné que je me suis fait servir.
Première fois donc que je goutait à du Polvo (Poulpe) à Lagareiro ... Un délice, et l'un des rares fruits de mer que je peux manger.
Comme d'habitude, je vous met les liens, si vous voulez essayer le resto :
https://www.thefork.fr/restaurant/volta-dos-sabores-r744327/menu
La grosse découverte de la soirée, ce fut la Ginjinha, une délicieuse liqueur faite à base de cerises griottes marinées (bien plus douce et savoureuse que les liqueurs qu'on trouve en France). Coup de foudre instantané, adopté à l'unanimité !


Nos nouvelles amies venaient tout juste de terminer leur séjour, et nous ont donc donné quelques tips pour la suite, avant d'enchainer les tournées de Ginjinha avec nous, 5 au total.
Pour l'anecdote, le lien s'est fait lorsqu'elles ont tenté de deviner nos métiers rien qu'en nous regardant et d'après le peu d'infos qui avaient fuité précédemment. D'après elles, Alex était informaticien (perdu, facteur), Guillaume : cracheur de feu (perdu, chaumage), et moi : Surveillant d'école (pas loin, Assistant pédagogique !)
Après bien une heure à rire à en faire trembler les murs du resto, et légèrement empêchés ... nous nous sommes trainé dans les rues du Bairro Alto, à la recherche de la prochaine étape de notre nuit de folie.
Je donnerais pas de détail sur l'état de mes amis, mais en ce qui me concerne, j'étais assez jovial, et dansait pratiquement dans la rue, en chantonnant tout et n'importe quoi, un grand moment donc. En revanche, même pompette, j'ai eu peur en voyant la note du resto. Les tournées + ma commande = Aie ! Mais au diable l'avarice, on était en vacances ! Pas le temps pour les regrets ...
La soirée a pris un tournant plutôt inattendu lorsque je me suis rendu compte que nos voisine de table parlaient français ! Leur mojito nous faisaient vraiment envie, et c'est en commandant la même chose que nous avons officiellement fait la connaissance d'Aurélie et Reeta. Les deux tables ont fusionné, et la vraie soirée a commencé !
Flânant au hasard des rues, nous avons fait un bref passage à la Pink Street (Meilleur spot pour faire la fête à Lisbonne !), afin d'essayer le Pensao Amor, un bar qu'on avait repéré avant de partir. Forcément un samedi soir, l'endroit était bondé, et y avait presque plus de place. Mais nous y sommes tout de même entré, et 5 minutes à l'intérieur m'ont suffit pour être conquit par l'endroit : Déco sublime, musique entrainante, et très bonne ambiance !
Anecdote (le retour) : Le bar n'étant pas au gout de tout le monde, nous sommes vite reparti. C'est dommage, car le temps de rassembler la troupe, un groupe de fêtardes m'invitais à les rejoindre pour danser, dont une charmante jeune femme avec des cornes sur la tête ... Enterrement de vie de jeune fille ou démon déguisé ... Je ne saurais dire !
Le temps de faire une pause, nous avons siroté des cocktails en terrasse d'un autre bar de Pink street. C'est là que j'ai annoncé, et fêté, mon départ (futur) de la cinéfabrique avec mes amis !












Suite à cela, nos chères nouvelles amies avaient désespérément envie d'aller danser sur de la techno, et ont donc proposé d'aller bouger dans une boîte de nuit. Soit, un combo infernal pour moi puisque je déteste ces deux choses ... Mais bon, motivé par le groupe, je me suis laissé emporté. Nous sommes arrivés à la Praça do Comércio (Place de Commerce), et, le temps de se poser 20 minutes, aux terrasses des restaurants fermés ; nous avons trouvé le Ministerium Club, situé juste à côté d'une enseigne indiquant "The Sexiest WC on Earth" (oh ironie quand tu nous tiens).
Pour juger de la qualité de l'endroit, je vous laisserais regarder les avis sur Google, mais franchement, cette boîte était pas terrible !
Retrouvez des photos et des infos de ces lieux avec ces liens :
https://www.evasion-aisne.com/le-guide-ultime-pour-decouvrir-la-pink-street-a-lisbonne.html


En passant devant de superbes monuments, je n'ai pu m'empêcher de faire quelques photos. Bien sur, si je demande à mes potes de ne pas faire le signe de Jul (comme une certaine Reeta) ... vous pouvez être sûr qu'il le feront ! Ah les petit coquinous ...












Lorsque nous sommes arrivés dans la boîte, elle était presque déserte, mais déjà la techno résonnait dans nos oreilles ! Connaissant mes amis, je savais que ce n'était pas non plus leur vibes, nous avons tout de même essayé de nous habituer à l'ambiance. Nos affaires posées au vestiaire, je suis parti en exploration du coin, faisant un rapide tour à l'étage, où j'ai trouvé une salle plus petite en hauteur, avec vue sur la scène. L'ambiance était aussi mortelle qu'au RDC (et pas dans le bons sens du terme). J'ai bien essayé d'aller faire des rencontres (le vrai but de ce genre d'endroit, on va pas se mentir), mais à part un hive five donné par un pur inconnu, pas grand chose à se mettre sous la dent. Installé dans un fauteuil en cuir au bord de la piste de danse, abandonnée des locaux et des touristes, je réfléchissait au temps qu'il nous restait. Vu ce qu'on avait prévu le lendemain, mieux valait ne pas trainer !
Je suis donc redescendu au RDC, où j'ai trouvé mes amis légèrement déçus mais essayant quand même de s'amuser (vu le prix de l'entrée, tu m'étonnes) ... et nos nouvelles connaissances, qui elles s'ambiançaient toutes seules comme des grandes. Entre temps, de nouvelles personnes étaient arrivées, mais la plupart avaient moins de 20 ans. Autant dire que, même habitué à la présence d'étudiants plus jeunes que moi au travail, je ne me sentais pas à ma place.
Après une rapide négociation avec Alex, choqué par le prix d'une boisson achetée au bar, on se décide à quitter les lieux 30 minutes plus tard. Guillaume étant d'accord, je me suis tout de même fait violence pour profiter un minimum du coin. C'est parti pour la fièvre du samedi soir, version Loïs !
En un mot : une catastrophe ! Je ne sais pas danser, et rien ne met plus mal à l'aise qu'une danse approximative au milieu de la foule ! Mais l'avantage, c'est que tout le monde s'en fout, car sur de la techno, tu peux bouger n'importe comment, personne ne verra rien. Après de longues minutes de faux semblants, sur de la musique de merde, je craque (je sais, les goûts et les couleurs, mais bon !) et fidèle à notre arrangement, j'embarque mes potes dehors. On remercie nos nouvelles amies pour la soirée, s'échangeant les contacts, et quittons la piste vers 2h00 du matin.








Si Alex et Guillaume avaient tout de même passé une bonne soirée ... ils pourront en témoigner, en sortant du club, j'était hors de moi. Pas contre eux, ni contre les filles, mais contre la boîte en elle-même ! Il fallait que je me calme, et justement, une petite marche jusqu'au logement était au programme ! En remontant la colline, je fulminais contre ce genre d'endroit, où personne ne communique, où tu dois gueuler pour parler avec tes proches, pestant contre la boîte, qui pourrait au moins passer de la musique de qualité. Comprenez moi bien, même si j'aime pas la techno, je respecte. Mais sérieusement, on peux créer une super ambiance avec d'autres genres musicaux : Rock, métal, indie, punk, funk, jazz, swing, electro, classique, et j'en passe ! Et je me répète, mais vu le prix de l'entrée, les boissons devraient être offerte. Et côté ambiance, c'était mort, et ça, un samedi soir, de minuit à 2h du mat, c'est pas un gage de qualité ...
Bref, mes potes se sont amusés, c'est le plus important ! À l'avenir, je garderais un très bon souvenir du début de soirée !
Jour 1 : Sur la côte d'azul ...
Pour commencer, grosse journée en perspective. Mais il y a un hic, Guillaume est malade comme un chien !
J'ai d'abord cru à une bonne gueule de bois, mais il n'en était rien. Mal en point, mais refusant de voir un médecin pour "si peu", notre ami a insisté pour rester au logement, et nous a même encouragé à profiter de Lisbonne sans lui, le temps de voir ce qu'il avait. Rassurez vous, il a survécu, mais j'avoue qu'à ce jour, j'ignore toujours ce qu'il a attrapé. Peut-être un virus, ou une grippe ... On l'a retrouvé pour l'après midi en meilleure forme, mais le mystère reste entier ...



Le matin de notre premier jour, Alex avait prévu de nous faire découvrir notre quartier, le plus beau de Lisbonne ...
On commence donc notre petit tour par une re-découverte de notre rue, avec la vue depuis le balcon du salon, et à la sortie de l'immeuble.
Bairo Alto












Ce matin là, j'ai eu le plaisir de découvrir l'une des plus belles villes d'Europe ! Partout où mes yeux se posaient, je trouvait de superbes vues sur d'authentiques rues pavés, et des immeubles recouverts d'Azulejos : des carreaux de céramique aux motifs floraux ou géométrique (mais pas que) et hyper colorés ! Tout en suivant le parcours indiqué par Alex, vers plusieurs jardins du coin, je mitraillais de photo que ce qui nous entourait.












































Si Alex m'avait déjà ramené des Pasteis du Portugal, lorsque nous vivions en colocation, j'ai eu l'immense joie de redécouvrir cette petite pâtisserie, lorsque nous nous sommes arrêté à l'un des nombreux kiosques, vendant tout le nécessaire pour un bon petit déjeuner.










Nous sommes passés par plusieurs jardins publics (ou "Jardim" en portugais) durant notre parcours : Príncipe Real, Fialho de Almeida et Estrela (mon préféré). Cette petite pause de verdure passée, nous avons poursuivi dans les rues, en remontant l'une des 7 collines. Le temps de faire quelques photo de mon pote, et nous voilà reparti. Je remarquais au passage la présence de très nombreuses boutiques souvenirs, qui proposaient des articles décorés d'azulejos.




















Le long de notre traversée des rues, nous avons croisé de nombreux trésors insolites :
La statue de Pedro Álvares Cabral : À l'entrée du Jardim l'Estrala, ce monument représente l'explorateur qui a découvert le Brésil en 1500. Érigé en 1941 par des représentants de la marine, c'est une réplique du monument de Rio de Janeiro, offerte par le Brésil au Portugal.
Les mini caravelles sur les lampadaires : La caravelle aux deux corbeaux est un emblème de Lisbonne ! En référence à Saint Vincent de Saragosse, martyr qui aurait été protégé par des corbeaux. Plus d'infos ici : https://lisbonne.net/embleme-lisbonne
Une souris en mosaïque parmi les pavés : associé au restaurant Central do Rato, au numéro 10B, elle fait référence au nom du lieu (place rato), liée au surnom du bienfaiteur : Luís Gomes de Sá e Meneses (qui a parrainé le couvent de Nossa Senhora dos Remédios (Trinas do Rato), construit par ses ancêtres au XVIIe siècle, situé sur cette même place. La ville est rempli d'art du même genre, plus d'info ici : https://getlisbon.com/discovering/animals-and-fantastic-creatures-in-the-portuguese-pavement-of-lisbon/ ...
Le buste de José Martí : située à la Praça da Alegria, elle représente le poète, politique et essayiste cubain, patriote et martyr, devenu le symbole de la lutte de Cuba pour son indépendance face à l'Espagne, dans toute l'Amérique latine.
Monument à Eduardo Coelho : située au Miradouro de São Pedro de Alcântara, la statue (commémorant l'héritage de l'imprimerie et des journaux du quartier Bairro Alto), représente Eduardo Coelho, le fondateur du journal "Diario de Noticias". Le garçon aux pieds nus représente les premiers vendeurs de ses journaux. C'est l'œuvre du sculpteur portugais António da Costa Motta (1904).
Bonne nouvelle : Une fois revenus au logement pour midi, Guillaume va mieux et peut venir avec nous au musée des calèches !
Sans attendre, nous avons emprunté un tram pour rejoindre Belem, un quartier riche en attractions touristiques.
(Le tramway utilisé était récent, mais j'ai eu l'occasion de monter dans les célèbres véhicules jaunes d'antan un autre jour).
Nous sommes arrivés par la station de tram "Mosteiro Jeronimos", qui se trouve juste en face de la plus ancienne et célèbre pâtisserie de Lisbonne. C'est ici que sont nés et commercialisés les fameux Pasteis. Et, paraît-il, ceux vendus ici sont les meilleurs du monde ! Hélas nous n'avions pas le temps de nous y arrêter, et la longue file d'attente à l'entrée nous a dissuadé de le faire. Ce sera pour la prochaine fois.
Vous trouverez toutes les infos utiles sur cette boutique ici : https://objectifbucketlist.com/lisbonne-pasteis-de-belem/
Musée National des Carrosses












Une fois entrés au musée, nous sommes arrivés dans un immense Hangard, comportant d'authentiques véhicules d'époques ! Le site présente des calèches, carrosses, et voitures, en englobant plusieurs périodes historiques. Je ne pas assez calé sur le sujet pour en dire plus, mais je vous laisse un lien où vous trouverez toutes les infos : https://laterreestunjardin.com/musee-des-carrosses-lisbonne/
Je remarque que le musée se trouvait auparavant dans un bâtiment plus ancien, et richement décoré. Ce qui ne m'aurait pas déplu, car ce lieux était plus en accord avec les pièces exposées. Mais au final, l'aspect minimaliste du lieu crée un contraste, qui recentre l'attention sur les véhicules, un mal pour un bien donc.












































Même si je ne suis pas connaisseur, et que d'ordinaire, les collections de véhicules me laissent indifférent, j'ai été charmé par la beauté des pièces exposées ! Mon attention s'est focalisée sur les carrosses, mais le musée présente aussi des pièces d'équitation, et des costumes d'époques, entre autres ... Si mes amis étaient plutôt portés sur l'aspect historique, j'ai, évidement, préféré rester sur les éléments artistiques ! Comment faire autrement ? Regardez un peu ces magnifiques sculptures, le design travaillé des véhicules, et les couleurs somptueuses qu'ils possèdent.






Et on termine la visite par un carrosse du futur ! Ou plutôt du futur passé ... Il s'agit d'un " Atland Monowheel", fabriqué par Michel Alex : un auteur et musicien portugais auto-édité (et artiste aux multiples talents), inspirée par son univers dieselpunk, issu de sa trilogie "Custom Circus".
Foncez voir son travail, vous ne le regretterez pas :
https://www.customcircus.com/en/livros
Si vous voulez voir la collection complète du musée, voici un lien vers le site officiel :
Comme dit plus haut, Belem est un quartier assez touristique, qui regorge de coin sympa à voir ou à visiter pour les visiteurs, malgré le temps grisâtre (Car nous sommes partis en février). C'est le meilleur endroit à Lisbonne pour voir le Tage, l'immense fleuve qui relie Madrid, et l'océan Atlantique ! Sur le rivage, pas de plage, mais le climat océanique est bien au rendez-vous. Nous nous sommes rendus aux monuments les plus connus du coin, que je vous détaille ci-dessous :
Belem






Portés par le chant des mouettes, nous avons commencé par le Jardin d'Alfonso de Albuquerque, où se trouvent plusieurs statues. La plus célèbre d'entre elle Alfonso lui même, qui a donné son nom à ce lieu, montée sur un immense pilier, qui représente ses exploits. Je remarquais également d'autres œuvres méconnues locales : les 4 Figura Feminina, du sculpteur Barata Feyo, aux quatre coins du jardins, formant ainsi une croix avec Alfonso au centre.
Après cela, nous sommes passés par le Mosteiro dos Jeronimos, où nous ne sommes pas entrés, mais qui nous tout de même laissé une belle impression, par la beauté de son architecture, et sa taille impressionnante. Il y avait une longue file d'attente pour le visiter, mais nous avions d'autres projets en tête.












Bien sûr, nous ne pouvions pas traverser le Jardim Vasco de Gama, sans passer par le pavillon thaï (sala thaï) ! Un superbe édifice, cadeau de la Thaïlande au Portugal (pour commémorer les 500 ans de relations internationale), construit à Bangkok avant d'être ramené par bateau à Lisbonne. Pour ceux qui se posent la question : oui, Il est aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur.






Nous avons ensuite enchainé avec ce qui probablement mon monument préféré de Belem : Le Monument des Découvertes !












Construit dans les années 1960, pour les 500 ans de la mort de Henri le Navigateur, qui est représenté en chef de file, tenant une caravelle dans les mains, ce monument évoque à lui seul la richesse culturel du passé de Belem. Malgré une forme générale géométrique (voir brutaliste) ce monument rappelle aux visiteurs que c'est d'ici que sont partis les célèbres navigateurs portugais, comme Vasco de Gama. Qu'ils aient été explorateurs ou colonisateurs, n'oublions pas que ces personnes ont participé à la découverte du monde, au risque de leurs vies, leur voyages ayant ouvert la voie à notre monde moderne.
Comme en témoigne la superbe carte "gravée dans le marbre", et offerte en remerciement par l'Afrique du sud, au pied du monument ! Cette grande mappe monde, en accès libre, permet de retracer les grandes expéditions maritimes des explorateurs, tels que Magellan. Je suis amoureux des anciennes cartes, notamment pour les éventuels monstres marins et autres créatures qu'elles représentaient. Autant dire que j'était ravi de revoir cette esthétique ici :










Notre tour s'est fini avec le monument le plus connu du quartier : La tour de Belem !






Faute de temps, nous ne sommes pas entrés à l'intérieur de la tour, mais nous avons bien profité de ses alentours. Le saviez vous ? Par beau temps, il est possible de se baigner à la plage qui avoisine le monument. A tenter une prochaine fois donc ... Même si cela ne se voit pas sur les photos, il y avait beaucoup de monde sur place, et ni moi ni mes amis ne voulions y rester trop longtemps. J'ai tout juste pu admirer la miniature de la tour qui se trouve au bord du quais. J'apprend, alors que j'écris ces lignes, qu'une gargouille à l'effigie d'un rhinocéros se trouve sur l'une des façade, en hommage au premier rhino qui est arrivé au Portugal.
D'abord un fort, puis un phare, et enfin une prison, la tour de Belem se trouvait auparavant aux frontières de la capitale. Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des sept merveilles du Portugal (https://lisbonne.net/les-7-merveilles-du-portugal), et un symbole des grandes découvertes.
C'est la fin de notre tour de Belem, je vous laisse quelques photos bonus !
Comme ce magnifique avion, parfaite réplique de l'hydravion utilisé par Gago Coutinho et Sacadura Cabral, deux grands noms de l'aviation, lors de leur traversée de l'atlantique sud, une première historique ! C'est en l'honneur de ces deux aventuriers, que cet appareil se trouve ici. Car Lisbonne fut le point de départ de leur périple, qui le mena jusqu'à Rio de Janeiro.
Leur histoire vous intéresse, alors cliquez sur les liens ci-dessous :
Comme d'habitude, je vous laisse des liens avec toutes les infos utiles :
https://lisbonne.net/tour-de-belem-lisbonne / https://lisbonlisboaportugal.com/fr/torre-de-belem-tour-lisbonne-fr.html






Il est temps de rejoindre notre prochain point, nous sautons dans le tram, qui est bondé, et nous fonçons dans les quartiers nord de Lisbonne.
Enfin, nous avons fini notre journée par le stade Estádio do Sport Lisboa e Benfica (ou Estádio da Luz), le plus grand du portugal, pour voir un match de foot opposant le Sport Lisboa e Benfica et Portimonense Sporting Clube. N'étant VRAIMENT pas fan de ce sport, je me suis fait violence une nouvelle fois pour accompagner mes amis. C'est bien normal quand on voyage à plusieurs. Après tout, je leur ai bien proposé mes choix d'activités, restons équitable ...
Nous étions placés parmi les gradins les plus éloignés du stade, et sans m'étendre sur le sujet, disons simplement que je n'ai pas passé une bonne soirée, contrairement aux supporters que j'accompagnais. C'est la dernière fois que je met les pieds dans un stade de foot ! C'était bruyant, froid, et inconfortable. Tout cela pour voir des joueurs de la taille d'une fourmi, courir après une balle, sans écran pour voir ça de plus près ! S'ajoutent à cela les supporters qui hurlent dès qu'un jour bouge un orteil, et ceux qui enchainent les allers-retours pour aller aux toilettes !
A titre de comparaison, j'ai assisté à un match de Basket à Lyon avant cela, et ça n'avait rien à voir ! Le commentateur faisait participer le public, le match faisait souvent des pauses pour inclure de la danse, et des chorégraphies dans les gradins, des jeux étaient organisés en parallèle pour nous le public, et surtout, l'action du terrain était retranscrite sur grand écran. De plus, nous suivions un match féminin, ce qui est beaucoup plus intense et passionnant à regarder (je trouve).
Match du Benfica


Une fois le match terminé, nous prenons à manger dans les stand situés à l'extérieur du stade, et rentrons enfin au Airbnb, exténués. En sachant que le lendemain serait surement la journée la plus intense du voyage !
Jour 2 : Sintra nous voilà !
Un must absolu d'après Alex ! Impatients de découvrir ce véritable joyau, nous sommes partis tôt du Airbnb, afin d'arriver sur place dès 9h00 ! Car le palais de Pena, notre première étape, attire beaucoup de visiteurs. Il fallait commencer par là pour le voir en totalité, avant les grandes fournées de touristes ... Notre chemin nous a ensuite conduit à travers les immenses jardins.




Presto rossio
Comme notre super logement se trouvait à 10 minutes de la gare de Rossio, d'où notre train pour Sintra partait, nous sommes arrivés rapidement au départ, afin de prendre les billets à la borne. La gare était petite, mais très lumineuse et calme, idéale avant une longue exploration de l'une des plus belles régions du Portugal.










Il y avait peu de monde sur le quais. à 8h40, tout en attendant notre train (en espérant qu'il n'y ai aucun retard) ... je me lançais, comme à mon habitude, dans un shooting photos. Avant que mon téléphone ne refuse de coopérer, mais nous verrons cela plus tard.
C'est ainsi que je découvrit ces superbes panneaux d’azulejos réalisés par Lima de Freitas. C'est au cours de mes recherches pour ce blog que j'appris, qu'ils représentaient les mythes et légendes de la ville de Lisbonne.






A+ dans le bus ...
Arrivé à l'heure (je vous jure, quand vous êtes habitué à la SNCF, ça secoue un peu !), le train nous a mené directement à la gare de Sintra, après un trajet d'une demi-heure, en traversant plusieurs "zones", y comprit des communes défavorisées, mais nous n'avons eu aucun problème en route. Le tout pour un prix très avantageux, d'à peine 3 euros !
Mais arrivés sur place, pas le temps de niaiser ! Alex, Guillaume et moi devons vite rejoindre notre bus, avant que la masse de touristes déjà présent ne nous laisse plus de place. Malgré la foule, nous arrivons de justesse à nous poser dans le transport, et entamons la grande montée menant au Palais de Pena. J'ai même eu le temps de photographier le plan simplifié, rien que pour vous !
Palais de Pena
Une fois que le bus nous a posé en haut de la montagne, il nous restait encore de nombreuses marches à gravir. C'était pas une grosse randonnée, mais il fallait de bonne jambes, car l'endroit n'est absolument pas adapté aux fauteuils roulants. Déjà l'atmosphère très verte m'avait ravi, mais ce n'est qu'une fois arrivés au sommet, que nous sommes entrés dans un autre monde !












Dès que nous avons aperçu les murs colorés de la bâtisse, j'ai eu un coup de foudre immédiat pour l'endroit, et cela n'allait pas s'arranger dans la suite du parcours ! Il y avait déjà pas mal de monde, mais les touristes étaient tous respectueux. La visite libre s'est donc déroulée sans problème, nous permettant d'admirer chaque détail de ces lieux.
















Au vu de la météo, nous avons commencé par l'extérieur, car la fraicheur matinale nous évitait de le faire sous un soleil de plomb. En passionnés de culture geek, et notamment de Fantasy, chacun de nous fut évidement conquit par la beauté des lieux, plongé dans un visuel de contes de fée. Je m'étais figuré Sintra comme le "Versailles" portugais d'une certaine manière, mais la différence visuelle est flagrante. L'endroit croise divers influences artistiques et architecturales, et je crut y voir une certaine inspiration orientale (au sens large). Je ferais quelques recherches afin de compléter cette page sur ce sujet !












O Palácio de Pena se divise en plusieurs bâtiments, et une fois que nous avions fait l'aller retour dans la partie jaune, admirant au passage la vue imprenable sur toute la région de Sintra, nous sommes passés sous cette sculpture de Neptune, pour voir la suite. Nous sommes donc entrés dans le palais, qui est construit sur plusieurs étages rassemblés comme dans un immeuble, rassemblés par une cour centrale, par laquelle nous sommes souvent repassé, en suivant la file de visiteurs.
























J'en profite pour remercier mes compagnons, qui m'ont permis de faire quelques clichés de ces gouttières sculptées comme des gargouilles, en me prêtant leur téléphone (plus efficaces que le mien pour les clichés à distance), notamment celle entourée de sublimes mosaïques marocaines.
Comme dans un parcours de train fantôme (mais en plus poétique et coloré), nous suivions donc la file indienne, piétinant en allant de salle en salle. Chacune d'elles étant remplies de peinture, mobilier, et autre décoration du plus bel effet.












































































L'extérieur du palais ne nous avait pas encore révélé tous ses secrets, aussi, une fois ressortis, nous sommes arrivés sur la terrasse, qui surplombait la montagne. Cet espace donnait accès à une petite chapelle pleine d'Azulejos !




























Le temps filait, et le vent tournait. La météo se montra peu clémente lors de notre sortie de la chapelle. Il fallait nous abriter, car en quelques minutes, la pluie se mit à tomber ! L'averse dura seulement quelques minutes, et alors que nous mangions nos sandwich à l'abri dans une alcôve, nous observions les autres touristes dans la file d'attente qui venaient d'arriver, soumis aux caprices de la météo. Je n'osa pas déranger la dessinatrice à ma droite, qui réalisait un magnifique dessin du palais. Dès que le soleil revint, il ne restait qu'une dernière chose à faire pour jouer les petits touristes modèles : la photo souvenir !



A l'heure où j'écris ces lignes, il me manque trop d'informations sur l'histoire de Sintra, et la culture qui entoure les nombreux sites historiques de la région. N'ayant pas le temps de mener les recherches nécessaires, je m'excuse pour ce manque, que je compte bien combler tôt ou tard. Lorsque ce sera fait, je complèterai ce blog selon mon avancée. Mais en attendant, je vous encourage à faire vos propres recherches, car si vous lisez ce texte, c'est que le sujet vous intéresse !








Le temps de redescendre vers l'arrêt de bus, pour continuer notre route, la météo revint à la charge, avec une légère averse de 15 bonnes minutes. La pluie en elle-même était légère, mais risquait de bien nous gêner dans notre progression, car nous devions partir explorer les jardins à pieds ! Alex connaissait le chemin (puisqu'il était déjà venu) de pavés, qui traversait le domaine. Pavés qui risquaient de devenir très glissant, et si nous étions tous en assez bonne forme (pour le moment), une randonnée n'était pas prévue au programme.
Lorsque le soleil revint, pour de bon cette fois, nous sommes repartis sur les sentiers piétons, retirant les capuches et rangeant les parapluies, en suivant un parcours qui reliait plusieurs sites touristiques dans la forêt.
Jardins secrets ...




















































































































De nombreux coins secrets inconnus des touristes se trouvaient sur notre route : fontaines, places cachés, îlots aux oiseaux, cascade, tour, lieux de rencontre ... si le palais nous avait tapé dans l'oeil, une bouffée d'air frais et de nature nous fit le plus grand bien. Même si les pavés étaient effectivement glissants (on a failli se vautrer plusieurs fois en chemin !), ce fut très agréable. Evidement, c'était le moment idéal pour que mon parapluie me lâche, s'autodétruisant dans mes mains !!!

Dans peu de temps, je publierais ici le détail de notre itinéraire à travers les jardins de Sintra, avec pleins d'infos sur les sites traversés et les petits détails insolites cachés. Si vous êtes curieux et impatient, voici un lien avec quelques infos sur les must du coin :
Pour le détail de l'aspect touristique du coin, je vous laisse un lien ici pour vous renseigner :
Centre Historique




Après cette bonne marche, nous étions ravi de revenir au centre historique de Sintra, la vieille ville étant pleine de commerces, c'était l'endroit idéal pour trainer et prendre un verre (en bon français que nous sommes) avant de repartir. L'endroit est rempli de commerce vendant des produits artisanaux. J'en profitais pour explorer un peu le coin en solo, avant de revenir vers mes compagnons pour un (ou deux!) verres de Ginjinha ! Dont on ne se lassera jamais je pense.
Un vrai Regaleira !
Depuis le centre historique, nous pouvions aisément rejoindre notre prochaine étape à pieds : Direction la Quinta de Regaleira ! Il suffisait de marcher le long de la route, car le prochain palais était accessibles non loin de la ville, qui est en soit, déjà petite. En 20 minutes environs, nous sommes arrivé au Palacio de Regaleira, au style tranchant radicalement avec Pena.
















Mon portable refusant subitement de coopérer, je ne put prendre aucune photo dans l'enceinte du palais, et vu le nombre de touristes, je préférais profiter du moment, plutôt que de monopoliser mes amis pour palier à cet imprévu. Les photos que vous voyez dans cette section, et jusqu'au jour 3, sont les leurs ! Merci les potos !!!


























L'intérieur de Palacio de la Regaleira ressemble davantage à ce qu'on peut voir en France. L'architecture et la décoration m'ont beaucoup fait penser à qu'on trouve, par exemple, au palais des papes à Avignon. Quelque chose de légèrement moins coloré, moins extravaguant, et moins spacieux que le premier palais visité.


Moi qui adore le medieval fantasy, les contes et les histoires de fantômes, je me retrouvais au milieu d'un décor gothique qui semblait sortir de l'esprit d'Edgar Allan Poe. Tout en observant la cour, et longeant les remparts, je n'avais d'yeux que pour les sculptures de poissons oniriques, et la couleur chaude des pierres, dont la texture témoignait des siècles traversés.


















Un puit d'inspiration !
Pour être honnête, ce n'est pas le palais qui nous a attiré à cet endroit précis de Sintra, mais une construction plus insolite encore et de toute beauté : La Quinta de Regaleira = Le puit initiatique ! Voici une description trouvée sur internet qui capte parfaitement l'ambiance du lieux : "Selon le chemin choisi, le puit indique soit une descente dans les profondeurs de la Terre Mère, soit une ascension vers la lumière. Il ressemble à une tour inversée avec un escalier en colimaçon, symbolisant le récit de la mort et de la renaissance, courant dans de nombreuses traditions spirituelles".
Autant dire que ce lieu nous a fait forte impression. Chaque personne présente sur place fut investi d'un sentiment de quiétude mêlée à l'exaltation, renforcé par l'impression de partir explorer les entrailles de la terre, à la recherche de quelques trésors perdus dans l'héritage des templiers ! Pour ma part, cet endroit a directement inspiré un chapitre de mon roman "Le Cirque du Diable" (= le passage secret pour accéder au sanctuaire caché).
Et ce n'était que la première partie, car après avoir descendu les 9 étages de cet escalier tortueux, de plus en plus sombre, froid et humide, nous sommes arrivés dans les souterrains ! C'est tout un réseau de galeries qui s'offre aux visiteurs sous la terre ! Plusieurs théories circulent sur l'utilisation première de ces tunnels : rituels clandestins, initiation des Templiers, du Tarot, de la franc-maçonnerie ou du rosicrucianisme (où les participants devaient retrouver leur chemin dans l'obscurité de ce labyrinthe).
Dans les faits, si les tunnels sont éclairés, vous n'aurez aucun mal à trouver votre chemin, car une fois orienté dans la bonne direction, vous pouvez continuer quasiment en ligne droite sur une courte distance, pour sortir sur un ravissant cours d'eau, et regagner la civilisation en 10 minutes max.




On va mater le matou ...
En milieu d'après midi, épuisés par notre journée, nous sommes enfin rentré à Lisbonne, juste à temps pour notre dernière activité. Le deuxième plus grand aquarium d'Europe (derrière Nausicaà, à Boulogne-sur-mer), qui se trouve justement à l'Est de la ville, restait ouvert tard, et permettait aux visiteurs de profiter d'une visite gratuite les lundis. L'occasion était trop belle.
Sur le trajet qui nous menait du métro jusqu'à l'aquarium, notre regard fut attiré par une énorme sculpture coloré, qui détonait avec le reste du quartier. Car sur ce port, entouré de containers et de goudron, un énorme félin, au regard joueur ! Ce chat Lynx Ibérique fut réalisé par le street artist BORDALO II, à partir de déchets plastiques ! Une œuvre engagé rappelant l'impact des activités humaines sur la nature, qui s'inscrit dans sa série des "trash Animals", afin de sensibiliser le public sur l'écologie tout en usant de créativité artistique ! Je vous laisse le lien de son compte insta (foncez, c'est une pépite !) :




Sur l'océan ...
Des années que je n'avait pas mis les pieds dans un aquarium, et ce, malgré ma passion infinie pour la mer et l'océan. Cette pause bien mérité nous a fait un bien fou. Epuisés, nous nous sommes posés dans un coin de la salle d'exposition temporaire, présentant "Forêts sous-marines de Takashi Amano" ... C'est ainsi, qu'installé au fond de la salle, dans une ambiance tamisée et bleuté, entourés d'aquarium présentant des paysages tropicaux miniatures, que j'ai entamé mon nouveau mini-carnet à dessin, reçu à Noël ! Chacun de nous y a dessiné, et nous avons même pu sympathiser avec un jeune couple chinois, attiré par mon croquis.
Quand enfin, vint le temps de visiter l'aquarium, le peu d'énergie qu'il nous restait nous permit d'en faire le tour sans aucune restriction. Je fut sous le charme de l'immense bassin central qui comportait des espèces que je n'avait encore jamais vu, comme le poisson-lune ! Autant charmé par la majesté des requins, que par la délicatesse d'autres animaux (comme les dragons des mer) et la minionerie des pingouins et des loutres !
Comme je suis sympa, je vous laisse un lien vers le site officiel du lieu, présentant les espèces exposées :




















Jour 3 : Sur le carreau !
Après 2 jours et demi d'activités et de déplacement, nous étions tous les 3 KO. A la base, Alex et moi avions prévu d'aller faire un tour au musée d'histoire naturelle situé dans notre quartier dans la matinée. Sauf que Guillaume tomba encore malade, et que moi j'étais HS. Alex fila donc voir les parc qu'il n'avait pas encore vu, et y trouva des paons, tandis que Guillaume et moi restions nous reposer. Je n'étais pas malade, mais incapable même de marcher 5 minutes pour aller chercher un Pasteis de Nata.
Je profita donc de ce temps de repos pour faire les Canvas que vous voyez sur cette page, afin d'alimenter mon compte insta en contenu et informer mes proches de l'avancée du séjour. Quand Alex revint vers 13h00, nous partîmes tous les 3 au resto, même si Guillaume était toujours souffrant. On a jamais su ce qu'il avait, mais je penche toujours pour une bonne grippe, dûe à la fatigue. Nous avons trouvé un resto sympa dans les zones touristiques, et j'ai goutté de l'espadon pour la première fois !
Nous avions proposé à Guillaume de rester avec nous pour l'après midi, mais le pauvre n'en pouvait plus, et avait juste besoin de rentrer au Airbnb pour se reposer, malade comme un chien. De retour, il nous a garanti qu'il serait bien seul dans son lit en nous attendant à l'appart. Qu'il allait se soigner, et n'avait plus besoin de nous pour le moment. C'est donc sans notre ami qu'Alex sommes allé visiter le Musée des Azulejos, traversant la ville à pied, profitant enfin d'un emplois du temps moins chargé ...
































































Je reconnais qu'en visitant ce musée, je n'ai prêté aucune attention aux textes écrits en portugais et en anglais, détaillant le procédé de fabrication de cet élément de patrimoine. Me concentrant davantage sur l'esthétique et la justesse artistique des produits fini. J'apprend en écrivant ces lignes, que cet art venu d'Espagne s'est développé majoritairement dans le sud-ouest de l'Europe méditerranéenne, importé par les maures et la culture musulmane, et influencé par l'artisanat italien de la renaissance pour son aspect figuratif. L'esthétique bleue et blanche, à la mode au 17ème siècle, s'inspire des productions hollandaises de l'époque, elle même très inspirée de la faïence chinoise ! Un beau brassage de cultures donc.
Pour en savoir plus sur les azulejos, je vous laisse un lien vers la page wikipedia, assez complète :
Après notre visite du musée, il ne manquait plus qu'une pour compléter ma to do list : prendre les fameux tramway jaunes ! Alex et moi l'avons fait en revenant au logement, et durant tout le trajet, j'étais comme un enfant. Savourant le moment présent, dans ce transport vintage, esthétique et authentique !!! Tout l'équipement d'époque y est encore, et depuis 1901, ces trams que les locaux appellent "eleticos" sont parfaitement adaptés aux routes remplis de virages serrés et de pentes abruptes, là où des trams moderne ne pourraient pas circuler. La preuve que lorsqu'on pense sur le long terme, les installations tiennent les années, et c'est tant mieux, car cette véritable icône de Lisbonne incarne parfaitement son charme, un véritable trésor de patrimoine !
Nous y étions, dernière soirée à Lisbonne. Alex et moi avions grand besoin de finir en beauté, puisque le Bairro Alto est aussi le quartier des bars ! Guillaume n'étant pas en état de nous rejoindre malgré l'amélioration de son état, nous sommes rentré dans le premier établissement qui nous tapa dans l'œil, et y avons passé le temps, autour de plusieurs délicieux cocktails aux fruits rouges, et une découverte locale : des shots aromatisés à la banane. Ils étaient délicieux ! Autant que ceux au chocolat ou au goût Pasteis (oui oui, ça existe, testé et approuvé !). Au bout de quelques verres, nous rions à gorge déployés. Une rencontre avec un groupe de 4 français plus tard, nous sommes rentrés au logement, tellement alcoolisé que j'ai littéralement nagé sur le sol ! On nage super bien le dos crollé sur du carrelage vous savez ...
Comme d'habitude, je vous laisse un lien pour en savoir plus :
Des shots à la banane, qui donnent la pêche !
Retour à Lyon ...
Le grand restaurent !




















Alex tenait absolument à nous embarquer dans l'un des plus beaux restaurants de la ville, et à raison ! Bien que j'ai pris soin de ne pas dépasser mon budget (ayant trouvé du poisson à bon prix sur le menu, de la dorade je crois), la visite valait le coup car l'endroit était splendide. Depuis la cour digne d'un décor de cinéma, aux escaliers rappelant ceux d'un théâtre, et la salle de restauration, décorée de magnifiques fresques de style art nouveau !



On rentre au bercail !
Il était temps de filer ! Je m'empressais d'aller remplir ma gourde aux toilettes avant de partir, et let's go ! J'ai à peine eu le temps de photographier, lors d'une correspondance à la station S. Sebastio ; les caricatures des 50 personnalités ayant marqué l'histoire moderne du Portugal, réalisées par António Antunes, en 2012.
Je vous met la liste des personnages représentés ici :
Enfin de retour à Lyon, Pierrick reviens nous chercher (merci à lui !) et nous pouvons enfin rentrer chez nous, avec l'aide des dernier transports en commun de la journée. Nous embarquons tous les 3 dans le tram, morts de fatigue, mais heureux !
Si ça vous intéresse, je vous laisse des liens pour voir la fresque anamorphique occupant le terminal de l'aéroport de Lyon Saint Exupery :
https://www.grapheine.com/portfolio/aeroport-de-lyon
https://www.behance.net/gallery/10075665/Lyon-Airport-anamorphic-signage


Après une attente relativement longue à l'aéroport, dans un contrôle des bagages relativement ordonné, mais légèrement anxiogène, nous pouvons enfin embarquer, et nous posons dans l'avion sans problème. Durant le trajet, je termine Le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway (commencé la nuit précédent notre voyage), assis entre mes amis, avant de déguster de succulentes spécialités italiennes préparées avec amour par le personnel de bord ... Non je déconne, c'est les pâtes réchauffés les plus infectes que j'ai jamais mangé. Enfin, que j'ai bu devrais-je dire, tant le plat baignait dans l'eau. Dire que j'ai failli prendre du poulet massala ... Les pattes chez Easyjet, plus jamais !




Bilan :
Quand je suis rentré chez moi, je me suis dit que je venait de vivre l'un de mes voyages préféré ! Ce n'était pas sans contre temps, ce n'était pas toujours parfait, j'était loin d'avoir fait le tour de Lisbonne, mais surtout, je ne l'avait pas fait seul ! A choisir, je préfère voyager accompagné, afin de partager les bons comme les mauvais moments ... J'vais vécu une bonne expérience avec deux de mes meilleurs amis et j'étais impatient de le refaire pour d'autres destinations !
Après coup, je me dit que ce voyage était très touristique, et peut être pas toujours en accord avec mes valeurs (je pense surtout aux trajets en avion, assez polluant, en disant cela) ... De plus, j'avais de la peine pour Guillaume qui avait pas eu de chance pendant son séjour malheureusement (T'y retournera pour rattraper le coup mon pote, t'inquiètes !). Mais j'ignorais que la même année, j'allais vivre une vraie aventure sur un autre continent, qui allait changer ma façon de voyager à jamais !